...Et Dans L'Islam, J'ai Trouvé Le bonheur.

🍁Partie 1🍁

Le Coeur meurtri...

Le morale au plus bas...

Je serre mes baskets et je m'enfuis de cette maison, ou plutôt, de cette baraque qui me sert de maison .

Je marchais sans savoir où aller .

Sous ce ciel qui menace de faire tomber son eau .

Mes mains enfoncées dans les poches de mon jogging.

Ma tête, cachée sous la capuche de mon sweat, était baissée regardant mes baskets qui foulaient la terre.

Je serrais les dents, ne pouvant plus supporter ce poids dans mon coeur.

Je m'arrête, lève la tête vers le ciel et je gémis, en serrant mes poings.

Le bonheur, je ne l'ai connu que très peu.

Les seuls moments où le vrai sourire se dessinait sur mes lèvres et celles de ma mère ainsi que de mes frères et soeurs étaient les moments où nous avions quelque chose à nous mettre sous la dent.

Et oui.
Je suis née dans la pauvreté.
J'ai grandit dans la pauvreté.

Qui sait ?

Peut-être que je suis faite pour périr dans la souffrance.

Je traçais ma route, me remémorant ces moments épineux.

Les hurlements de ma mère résonnaient dans ma tête.

L'image de ses yeux et de son visage rouges défilaient dans mon esprit.

Je pense à cet homme qui a osé, une fois de plus, lever ses mains sur la prunelle de mes yeux, ma mère!

Moi: Le chien... soufflais-je au plus bas.

Je me dirige vers mon endroit favoris.
Le seul endroit sur terre où je trouve paix et sérénité.

Vous vous imaginez peut-être une belle place ou un jardin avec des fleurs de lys ?

Mon endroit favoris est tout simplement une maison abandonnée , qui offre l'aspect le plus triste qui puisse paraître .

Et pourtant, je trouve le bonheur dans cet endroit désolant, qui n'inspire que l'amertume.

Il commençait à pleuvoir.

Je me suis hâtée le pas, avant de n'être mouillée davantages.

Une trentaine de minutes s'est écoulée, un temps où je suis restée là à penser à ces moments âpres. Un sentiment de dégoût vis à vis de cet homme que j'appelle père s'installe en moi. Une aversion à l'égard de cet homme a pris possession de ma personne. Je n'y peux rien; je le hais tout simplement.

J'étais assise sur le rebord d'une fenêtre, regardant les gouttes d'eau tomber.

_: Marie !

_: Marie !

_: Marie!

C'était la voix de ma petite soeur Delta .

Moi : que veux-tu? dis-je, sans me retourner.

Elle:... Marie

Elle pleurait.

Je me suis retournée, avec les larmes aux yeux.

Moi: viens là princesse.

Elle pleurait de plus belle, cette petite perle.

Delta : Marie...

Elle pleurait encore et encore, à tel point qu'elle n'arrivait pas à terminer sa phrase.

Moi: ma petite princesse, calme toi d'accord? Je suis là, dis-je en lui donnant un bisou son front.