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Alors que je pensais avoir laissé le passé derrière moi

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Alors que je pensais avoir laissé le passé derrière moi. Voilà que je me retrouvais assit à l'arrière d'une voiture de police aux côtés d'Alyce qui me tenait la main tout en m'assurant que tout aller bien se passer. Elle avait beau me rassurer autant qu'elle le pouvait, l'idée de le revoir de mes propres yeux me faisait bizarre. Peut-être n'allait-il pas me reconnaitre ? Cela fait quand même 6 ans qu'il ne m'a pas vu. Ou peut-être que ce sera l'inverse et que c'est moi qui ne vais le reconnaitre. Après tout, c'était une possibilité comme il avait du vieillir. L'agent Joshua Adkins conduisait assez rapidement. Pour lui, c'était l'aboutissement d'une enquête acharnée et maintenant, il tenait la vérité.

Après avoir roulé pendant un vingtaine de minutes, on arrivait enfin à Miami. Cette ville dans laquelle mon père est venu se réfugier pour se faire oublier. Il aurait du se douter qu'un jour la vérité finirait par éclater. Même si c'était plusieurs années après, mieux vaut tard que jamais. Le policier se garait sur un parking juste devant un immense immeuble bétonné. Je n'en revenais pas qu'il habite ici, on avait quand même pas mal d'argent avant, on était certes pas riche mais on s'en sortait bien. Où est passé tout son fric ?

— Tout le monde descend ! S'exclamait Joshua en sortant de sa voiture.

Alyce et moi l'imitions. Je restais planté devant le bâtiment. Je regardais tout en haut. J'étais bien décidé à le faire payer pour tout ce qu'il a pu me faire. Alyce passait son bras sous le mien tout en me regardant inquiète :

— Prêt à rétablir la vérité ? Me demandait-elle en souriant légèrement.

Je voyais à son air qu'elle était fière d'elle. Ce qui pouvait se comprendre puisque c'est grâce à elle qu'on en est là et que la vérité est sur le point d'éclater. Un sirène se faisait retentir, c'était la seconde voiture de police qui allait transporter mon père.

— Oui, allons-y ! Déclarais-je plus que sur de moi.

Tous les trois, on entrait dans l'immeuble par la porte. On ne prenait pas l'ascenseur car Alyce insistait que l'on prenne les escaliers. Alors on montait deux étages et on suivait Alyce car elle était déjà venu et elle savait exactement où mon père habitait. On avançait jusqu'à s'arrêter devant un appartement où il était inscrit le numéro 45. Elle prenait les devants et elle frappait deux fois à la porte.

— C'est mon job ça, Alyce ! Râlait Joshua en la poussant pour se mettre devant la porte.

Je voyais Alyce qui levait les yeux au ciel ce qui me fit sourire. J'avais encore du mal à me dire qu'elle était devenue une femme éblouissante et surtout pleine d'assurance. J'avais encore en tête la petite fille à la longue chevelure blonde et aux yeux bleus qui avait de nombreux rêves. L'un d'eux était : « je ne veux pas devenir comme ma mère », m'avait-elle dit. Et elle avait réussit, elle ne ressemblait pas du tout à sa mère qui était froide, riche et sans amour à donner. Bien au contraire, Alyce était chaleureuse, bon évidement elle était riche, mais surtout, elle avait pleins d'amour à revendre. C'était ça le plus important.

Wesley HaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant