Salut mina-san ! Voilà un nouvel OS basé cette fois-ci sur le GALE. Comme j'avais précisé dans «Malgré tout..» Lucy avait 5 sœurs, une plus différente que l'autre soit physiquement ou psychiquement. J'avais pensé de raconter le passé de Lévy et si j'aurai d'inspi, j'écriverai un OS pour chacune. J'espère que l'idée vous a plu, bonne lecture !
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-Qu'attendez-vous ? Attrapez la gamine !
Les surveillants me persécutent dans les rues désertes à cette heure si tardive. Vous allez sûrement me demander pourquoi je cause tant de boucan. En effet, je viens de fuir de l'orphelinat où j'ai grandi et passé pratiquement la majorité de mon enfance.
J'avais planifié de m'évader il y a des semaines de cela, je ne voulais plus vivre dans un tel endroit. Puisque je suis la plus grande du groupe, je dois me taper leurs bêtises et les remédier. J'en avais marre de cette routine et puis, le monde extérieur ne serait pas plus pire. J'avais tenté d'incalculables fois de sortir de cet enfer mais ma gouvernante me surprenait toujours. Depuis, elle me colle au basque tout le long de la journée et refuse de me laisser sans surveillance. Le seul obstacle que j'avais, était cette femme puisqu'il n'y avait pas de caméras, enfin je le pensais. Je me suis rendue compte, durant une intéressante discussion entre le personnel, que l'orphelinat avait installé dernièrement des caméras dans chaque recoin du bâtiment afin de renforcer la sécurité des lieux et être sûr de n'avoir à faire à des instrus. Mais en vérité, ils avaient opté ce choix pour le seul but d'obtenir le pouvoir sur l'ensemble.
Les circonstances empiraient, je devais partir d'ici le plus vite possible avant que le système soit complexé davantage. J'ai eu l'ingénieuse idée de tremper un somnifère dans l'eau de ma gouvernante puis j'ai attendu une bonne demie-heure, le temps que le médicament s'évapore provoquant un effet effervescent. Ensuite, j'ai pris son pass et ses vêtements la laissant qu'en tunique légère, somnolant sur sa chaise de bureau. Je me suis vêtue de son vêtement dégageant une forte odeur de sueur et de cannelle plus un chapeau me protégeant des petits voyous perchés au mur.
Alors que je scannais ce bout de plastique, le robot demanda des empreintes digitales. La panique avait pris possession de mon corps quand l'alarme se déclencha, captivant l'attention des surveillants. Je me suis paralysée de peur, j'étais troublée. Pourtant, j'avais tout calculer au minime détail ! Si je savais de cet ajout, j'aurai pensé deux fois avant de me manifester.
Il fallait exécuter le plan B. Je les contourne et fonce vers le garage où s'y trouve le chauffeur, un peu tête en l'air, en train de dépoussiérer le mini bus de l'établissement. Comme je l'avais bien surligné, cet homme n'est du tout responsable, il ne fait rien dans le juste ordre. Et comme je l'avais prédit, il a laissé la porte arrière ouverte. Je l'estime trop maintenant grâce à lui j'ai pu enfin sortir de cette prison. Voilà comment je me suis retrouvée dans cette situation critique.
Les surveillants sont à mes trousses, ma respiration est saccagée et mes jambes ne tiennent plus le pas. À ce stade, je finirai par me faire rattraper.
Heureusement, ma petite taille m'a grandement aidé. J'ai pu m'engouffrer dans une poubelle sans être aperçue par ces minables. Ils sont restés, plus ou moins, une trentaine de minutes dans ce parc puis ils ont fait marche arrière sûrement pour retourner à leur base. Je suis sortie et je suis vite partie chercher un coin où je pourrai passer le reste de la nuit inaperçue. J'ai trouvé une ruelle, sombre et reculée du centre ville afin d'éviter d'être trouvée par quelqu'un le matin.