MA ROUTINE

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Comme tous les jours, pendant les 9 mois de l'année scolaire, je me lève toujours à 6h pour l'Université grâce à l'alarme de mon téléphone. Mais aujourd'hui c'est différent, rien ne sonne. Je décide de me lever malgré ça, et de voir ce qui se passe.

Darlene : hé, Dieu! Mais je suis en retard. Il est déjà 7h30 😥😥. Le prof va m'étrangler. Pardon, je dois faire vite sinon, je suis morte moi là, HÉLÈNE !!!!!!

Hélène : oui patronne !

Darlene : Bonjour Hélène, stp va me faire un petit déjeuner vite fait. Mets le dans la voiture. Tu sais comment tu fais, non?

Hélène : oui patronne, mais ...

Darlene : mais quoi? Je suis en retard non, tu ne vois pas ou quoi?

Hélène : si madame, mais il n'y a plus rien dans la maison, même pas pour faire un œuf.

Darlene : quoi? He Hélène, toi et Philippe vous allez me tuer un jour!Mais Philippe n'est pas passé déposé les courses comme prévu ?

Hélène : non madame, monsieur Philippe n'est pas passé.

Darlene : passe mon téléphone et mon sac stp, juste sur la table, là. Tiens, prends 200$ pour approvisionner la maison, parce que là, il ne me reste plus rien. Ce fou de Philippe veut blaguer avec mes nerfs mais il verra de quel bois je me chauffe. C'est est vraiment un cas. Achète tout ce qui manque, comme Philippe le fait toujours et si l'argent ne suffit pas, achète l'essentiel, on verra plus tard okey?

Hélène : d'accord madame. Voici votre téléphone 📴.

Darlene : 📴😥😥😥 mais mon téléphone est mort? Hé ! Pourquoi ça n'arrive qu'aujourd'hui ? Tu as de quoi appeler sur ton portable Hélène ?

Hélène : oui madame, je vous l'apporte.

Pendant qu'elle est partie chercher le téléphone pour que je passe l'appel, mon cœur bouillonne 😠😠😠.
Comment ce vieux Phillipe peut blaguer avec mes nerfs? Il veut de moi comme femme mais à chaque dispute, il ne sait plus remplir mon frigo, c'est ça ? Heureusement qu'il a déjà payé 5 mois de loyer. Vraiment ils sont bizarre ces hommes. Lui qui pense qu'il a mon cœur, il blague! Si il s'en va, je vais le remplacer. Il n'est pas irremplaçable. D'ailleurs, je ne l'appelle plus. Déjà il est remplacé, ce pauvre mec.
10 minutes plus tard, Hélène arrive avec son téléphone et me tend ça en disant :

Hélène : voilà patronne, je n'avais plus d'unité et je suis allée acheter pour vous.

Je regarde Hélène de haut en bas et je lui dis:

Darlene : mais Hélène, toi, je ne sais pas pourquoi tu fais tout ça. Je demande une chose et tu en fais une autre. Tu penses que l'argent tombe du ciel ou quoi? Tu me fais perdre du temps. Au lieu de venir me dire que tu n'avais pas d'unités, toi tu es allée en acheter ? Mais tu as un problème, non? On t'a dit qu'à Kinshasa les gens marchent sur les airs? Donc pas d'embouteillage ?

Hélène : mais madame qu'est ce que j'ai ...

Darlene : quitte devant moi, sinon je vais te renvoyer de ma maison. Déjà que Philippe ne va plus rien payer ici, donc une bouche de moins, c'est mieux non? Dégage d'ici.

UN AMOUR À KINSHASAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant