UN AMOUR À KINSHASA

8 ⚡okey, comme tu veux, mais je t'aurais prévenu.⚡

Je gare la voiture et je descends. J'avance vers la porte de la maison. J'entre mais il n'est pas au salon. Je vois Hélène qui fait un petit déjeuner dans la cuisine, sûrement pour Philippe. J'avance vers la porte de ma chambre. D'une main tremblante, je tourne la poignée de la porte et entre. Mais à ma grande surprise, il n'y a personne.

Darlene : Hélène 🔊?

Avec Hélène faut toujours crier, sinon elle ne t'enttends pas.

Hélène : oui madame.

Elle vient en courant comme si il y'avait un problème.

Hélène : madame bonjour. Changez vous vite. Monsieur Philippe a garé sa voiture puis il est sorti. Sûrement pour voir ce qui s'est passé chez les voisins.

Darlene : que ce qui s'est passé ?

Hélène : ils ont été cambriolés.

Darlene : ah bon?

Hélène : oui. Vous pouvez vous laver et faire comme si vous dormiez quand il est venu.

Darlene : mais il a sûrement dû remarquer que ma voiture n'y était pas.

Hélène : oui, mais vous pouvez dire que votre frère l'avait prise pour une fête. Je peux garder les clefs et vous rendre ça quand il sera là.

Darlene : mais je ne me lave pas, je dors comme ça. Il doit trouvé un peu de sale. Sinon le plan sera foireux.

J'enlève la tenue et je la mets dans les habits sales (un panier de linge sale). Ensuite je prends ma tenue de nuit, l'enfile et saute dans mon lit quand j'entends :

Philippe : bonjour Hélène.

Hélène : bonjour monsieur.

Philippe : madame est là ?

Hélène : oui bien-sûr. Elle dort encore.

Philippe : mais tout à l'heure là, sa voiture était pas là. Elle a dormi dehors ?

Hélène : non monsieur.

Philippe : dis moi la vérité sinon je te fais virer. Tu me connais très bien.

Hélène : monsieur, la vérité est que madame...

Mon cœur s'est arrêté net. Il va me faire un sermon, ce gars. Toute la journée en plus. Et même la semaine prochaine. J'aurai perdu d'avance malgré ce qu'il a fait hier.

Philippe : vas y, finis. Elle a dormi dehors, c'est ça ? Je savais.

Hélène : non monsieur. Elle avait encore prêté sa voiture à son frère hier.

Philippe : mais ta madame est tête de mule on dirait. Ce n'est pas lui qui avait bousillé sa première voiture ? Que j'avais acheté très cher. Mais elle ne comprendra jamais, cette fille.