13 ⚡Je te connais de peu mais je déteste te voir si mal⚡

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Darlene: je suis enceinte et je veux avorter.

Gloria: pardon? C'est une blague j'espère. (En se levant pour aller fermer la porte)

Darlene : j'ai l'air de blaguer ?

Gloria : he,ma go, mais je n'arrive pas à l'imaginer. Toi, Darlene, enceinte ? C'est qui le bon monsieur ? Hein, dis moi. (Elle se dirige vers moi et lève mon menton)

Darlene : tu n'as pas besoin de savoir. Je préfère me taire.

Comment dire la vérité ? Comment raconter mon histoire ? C'est une honte que je porterai toute ma vie.

Darlene : je ne sais pas, mais je le garde pour moi.

Gloria : okay okay, je n'insiste pas mais tu rates une occasion de soulager ta conscience, chérie. Mais tu sais ma puce, je ne peux pas te laisser partir tuer un innocent comme ça. En plus il n'a pas demandé à naitre.

DANS LA PEAU DE GLORIA

J'essayais de la convaincre. Peut-être qu'elle allait m'écouter et changer d'avis.

Gloria : écoute, un enfant c'est une bénédiction et tu dois...

Darlene : si tu n'as pas d'argent à me donner, dis le moi. Arrête de me faire la morale. Tu penses que tu m'aides vraiment ? Et je n'ai pas besoin de conseils. Si j'en avais besoin, ce n'est pas ici que je serais venue.

Elle se lève et se dirige vers la porte sans regarder derrière. J'étais choquée. Comment a-t-elle pu me dire ça ? Et moi qui pensais qu'on s'entendrait bien cette fois. Donc elle ne serait venue que pour l'argent ? Ça me déçoit tellement. Elle ouvre la porte de la chambre et sort.

Gloria : mais Darlene, attends !

Elle se retourne malgré elle. Elle me regarde avec dédain pour dire:

Darlene : je n'aurais pas dû venir et fous moi la paix. Tu n'as pas de conseil à me donner. T'es comme les autres !

Gloria : hee hee, pas sur ce ton là avec moi. Et ne joue pas à ce jeu. Tu es chez moi ici.

Je criais tellement que les gardes étaient venus à mon secours pour savoir ce qui se passait.

Garde: Madame tout va bien ?

Gloria : oui, tout va bien. Elle s'en allait. Dirigez la vers la sortie.

Elle me regarde de haut en bas. Quel culot. Je n'aurais même pas dû l'inviter chez moi. Elle se fait escorter par les gardes. Je rentre dans ma chambre. J'étais déçue d'elle. Et moi qui pensais devenir amie avec elle. Je me dirige vers mon lit pour pleurer toutes les larmes de mon corps. J'étais choquée.

DANS LA PEAU DE DARLENE

Qu'ai-je fait ? Pourquoi ça doit seulement arriver à moi? Suis-je maudite? Que pouvais-je faire ? Je n'ai pas assez d'argent, et je dois défendre mon travail de fin d'études. Mes économies sont terminées et là je viens de perdre ma seule chance d'avoir de l'argent. Je me dirige vers les escaliers, escortée par ses gardes. Je sors de la maison et monte dans ma voiture. Le portail s'ouvre et je roule en direction de chez moi pour m'apitoyer sur mon sort. C'en était trop cette fois. Chemin faisant, je n'arrivais plus à penser correctement. Mais depuis quand ma vie a-t-elle été chamboulée de cette façon ? Mais c'est quoi l'amour, même? Qu'est-ce ça veut dire ? Pour une fois j'ai essayé de me poser avec un jeune, voilà ce qui m'arrive ?

Après m'être apitoyée sur mon sort, le choix était clair. Je n'avais pas le droit de tuer ce bout de chou qui grandit dans mon ventre. Il n'avait rien fait contrairement à son père.
Je voulais commencer une nouvelle vie. Une vie de mère célibataire, mais comment m'y prendre ? La vie me regardait en souriant, en disant Darlene, la vie n'est qu'un tour. Avec mes pensées dans la tête, je conduis jusque chez moi. J'arrive et je klaxone. Je vois Hélène bien souriante qui ouvre le portail. Il était déjà 18h et j'avais super faim. Vous savez comment les grossesses font des caprices. J'entre dans la parcelle et descends du véhicule.

UN AMOUR À KINSHASAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant