Rien, toujours rien. J'ai beau interroger mon geôlier, rien. Il ne prononce pas un seul mot lorsqu'il m'apporte mon piteux repas. Du pain sec et de l'eau.
Mais
Je suis en vie et libre ! Quelle joie ! Merci Amset ! Vous aussi dieux qui avez entendu mes prières.
Je reprends donc. Au moment où j'ai été coupé, geôlier m'a annoncé que j'étais libre et que j'en avais de la chance car il se faisait une joie de m'ouvrir la gorge en deux.
Lorsque je suis sorti, le seule personne qui attendait était mon sauveur. Pendant que nous marchions, il m'a raconté comment il avait fait pour me sortir de cette situation. Il était venu tous les jours avec de l'argent, implorant de me libérer. Le pharaon, lassé, avait accepté.
Qu'il pouvait être persuasif quand il le voulait... Je lui doit une immense faveur maintenant.
Mais les amis c'est fait pour se serrer les coudes, non ?
VOUS LISEZ
La rencontre (terminé)
Ficción históricaJournal intime d'un tailleur de pierre au temps des pharaons (les "chapitres" sont assez courts). Projet de fin d'année (2017)