Psychose

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Tu as reculé sans avertissement et je me suis étouffé avec la clarté de l'oxygène. Si pure, d'une manière que je n'étais déjà plus. J'avais oublié comment respirer, comment être seule. J'avais oublié que j'existais, que j'étais un être à moi seule. Il y a avait des milliers de chose qui n'était plus semblable. J'aurais pu avoir changer d'époque et de lieu que j'aurais ressenti la même chose, qu'il n'y aurais eu aucune différence à mes yeux. J'étais indescriptiblement perdue dans une place que je ne savais plus la mienne. Alors qu'en réalité très peu de chose avait réellement changé, et rien aurait dû avoir de valeur.

Cependant, j'attendais toujours que tu me prennes par la main, que tu m'emmène pour de bon là où nous avions entamés notre histoire. Que tu me consommes, jusqu'à consumer mon être, n'être qu'un. Choisir ma lumière pour accompagner ton ombre, mais tu m'as refusé.
Cette fois très clairement et sans possibilité de revenir en arrière, sans même une explication. Ternissant encore plus ma lumière. Pleine de sentiments contradictoires, d'intentions insensés et de perversité malsaine, je me suis privé de ma propre lumière pour qu'elle cesser de décliner. Je n'en avais plus le choix, tu m'as paru ne pas en valoir la peine. Je ne me laisserais vider et enchaîner volontairement que par un être qui ne voudrait pas de moi... Je savais que c'était tout le contraire. Ou qu'il n'aurait pas le choix de me quitter pour une raison valeureuse, ce que je croyais être loin d'être le cas.

Ce n'est pas l'animosité qui m'animait à ce choix, c'est le manque d'oxygène qu'était ta brume. Et sans aucun doute à cause qu'à cet instant-là, tu faisais partie de mes rêves. J'en avais marre de penser à toi constamment, matin, midi, soir, dans mes cauchemars. Tu étais partout, je devais le faire.

Nos routes se sont déliées, nous séparant chacun à des vies bien différente, et difficile pour ma part.
Ma lumière n'est plus celle qu'elle était, elle est complètement ravagée. Tu as raté la possibilité de la raviver, et des êtres l'ont ternis encore plus après toi, mais je l'ai ramenée à moi.
Chaque fois qu'il le fallait. Chaque fois que j'en avais à nouveau la force.
Je diffuse et resplendit plus que jamais aujourd'hui, bien que marquée par la vie.

Obsessive DarknessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant