Dans ses yeux...

Ce bel inconnu: mon sauveur

Le lendemain...
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C'était la visite des proches, tandis que chacune des prisonnières partirent pour retrouver leurs proches, Marie était rester assise à mâcher son chewing-gum et tailler son bout de bois pour le rendre assez pointu. Elle attendait seulement la visite des prêtres car elle n'avait aucune famille. Sa mère était morte lorsqu'elle avait 10ans et elle avait tué son père et ses frères.  Marie était par conséquent seule au monde.

Après une quarantaine de minutes à patienter, le reste de la bande revenait avec le sourire et le regard plein de satisfaction. Après avoir passé 3mois sans voir leurs familles, elles étaient toutes joyeuses mais pas pour longtemps.

- Hé hé hé ça suffit là. C'est quoi ce bordelle? Vous allez la fermer petasses?

- On a pas le droit de se réjouir de voir nos familles? Dit la nouvelle à Marie.

Elle s'approcha d'elle et la fixa d'un regard méchant et agacé.

- J'ai dit la ferme.

- Non, je me réjouirai autant que je voudrais. Parce que personne n'est venu te voir? Voilà pourquoi tu es aussi aigrise ? Je te rappelle que nous ne sommes pas responsable de ton meurtre. Personne ne t'a demandé de tuer ce qui te restait de famille. Ta mère doit avoir honte d'avoir mise au monde une femme aussi diable que toi. Elle doit s'en repentir chaque jour et se tourner dans sa tombe parce qu...

Avant qu'elle ne termine, Marie l'avait poignardé avec le bout de bois qu'elle limait en disant.

- la prochaine fois que tu me parles ainsi, ce sera pile au coeur.

Une des prisonnières se précipita à interpeller une gardienne en suppliant d'appeller une infirmière.
La nouvelle était au sol et perdait de son sang. Marie alla s'asseoir sur son lit en regardant les autres comme pour dire *a qui le tour*.

Les gardiennes vinrent alors et apportèrent La nouvelle à l'infirmerie. Une d'elles regarda Marie en lui disant:

- Mais qu'as tu fait? Tu vas pourrir ici et tu iras en enfer.

- Pas si tu y vas avant moi. D'ailleurs tu me réserveras une place la bas.

Marie fut convoqué dans le bureau de la directrice tandis que les autres allaient recevoir les prêtres.

- Que s'est il passé? Dit la Directrice à Marie.

- ....

- Je vois, vous ne dirai rien. Je vous met à l'isolement et vous savez ce qui vous y attend.

Les gardiennes prirent Marie et l'emmenèrent à l'isolement.
Les autres recevirent les prêtres et chacune d'elles se repantaient et se confessaient. Mais, un prêtre et un étudiant n'avaient pas reçu leur prisonnière qui était Marie. Le prêtre demanda alors à la gardienne...

- Ma fille, où est ma prisonnière ?

- Mon père je suis Désolé mais elle ne viendra pas.

- Pourquoi donc?

- Elle a poignardé l'une des détenues. Elle est actuellement en isolement.

- Est ce que c'est grave? Elle est morte?

- Non, heureusement c'était du bois qu'elle avait sur elle. Ça n'a causé qu'une légère blessure. Elle sortira dans 5min de l'infirmerie.

- D'accord mais je dois voir ma prisonnière, je pense qu'elle a droit à cette séance comme toutes les autres, je veux voir la directrice.

Après avoir parlé à la directrice, le prêtre eut finalement la permission de voir Marie. Marie arrivait au bout du couloir, le prêtre et le jeune étudiant de droit qui s'appelait Théo 28ans assez grand beau, intelligent et robuste la regarderent arriver. Sur ses vêtements quelques tâches de sang, ses cheveux au vent, telle une criminelle sanguinaire.

- Bonjour Marie... dit le prêtre.

- Bonjour mon père et le gosse là.

- il s'appelle Théo, il s'occupera de votre cas ses 3 prochains mois. Il va falloir que vous lui confiez tout et à moi aussi mais ça restera entre nous.

- Je pensais que je n'avais pas droit à un avocat! Qu'est ce qu'il est? Une sorte d'avocat ?  Alors t'es mur ou vert?

- ce n'est pas un avocat dit le prêtre. Il s'apprête à entrer dans le métier et vous êtes comme un devoir a rendre pour lui.

- Ah je vois. Okay on commence?

- Pourquoi avez vous du sang sur vous?

-Ah ça? Je viens de poignarder la poufiasse assise juste là regardez!. Elle l'a bien cherché. Dit elle toute fière.

Le prêtre et Théo se regarderent d'un air surpris qu'elle soit aussi honnête.

- On aura beaucoup à découvrir avec vous j'ai l'impression.

Pendant que le prêtre questionnait Marie, Théo la regardait intensément dans les yeux, ses yeux étaient si pur, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle semblait si dur et méchante pourtant son âme, semblait au contraire si innocent...

- Marie, dit il d'une voix douce, Pourquoi êtes vous là ?...