confessions...

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Pinar arriva:
- Bonjour, c'est vous Théo ?

- Oui c'est moi, vous êtes Mme Pinar Sundis?

- bien-sûr mais appellez moi Pinar sinon je me sens vieille.

- Alors racontez moi (Après un petit résumé de sa conversation avec Zerim)

-  Oui bien-sûr je m'en souviens... Mais, je suis Désolé sa fille était belle et bien morte. Zerim ne l'a sûrement pas appris car elle avait reçu son affectation quelques jours plutôt. Marie était la dernière patiente qu'elle avait encadré. Mais après son départ, la fille de Marie est morte dans la couveuse. Elle vous a dit qu'elle était prématurée n'est ce pas ?  Et bien elle n'a pas vécu longtemps je suis Désolé.

Tout en la regardant dans les yeux, Théo avait remarqué de quelle façon elle relatait l'histoire si logiquement qu'il n'a pas pu en douter.

- okay okay... merci. Je crois que je ne vous retiendrai plus longtemps.

- vous pourrez me laissez votre numéro vous savez?

- Heum oui. Excusez moi, tenez ma carte et appellez moi si vous vous souvenez de quelque chose.

Elle le regardait partir en se disant *il n'est pas mal foutu dis donc, un demi Dieu... il y a des gens qui ont drôlement de la chance*

Théo conduisait en direction de chez lui lorsqu'il reçu un appel. C'était la prison qui lui annonçait que Marie voulait le voir. Il fit alors demi tour et s'y rendit.

- Bonjour Marie.

- ouais, tu as peut être raison. Je suis peut être maman. Alors il est où mon bb?

Elle le fuyait du regard.

- Marie, regardez moi! Hey... il releva sa tête et vu qu'elle avait beaucoup pleuré.

- lâche moi sale gosse.

- vous avez pleuré? Alors Marie la terreur pleure?

- Allez vous faire v... Elle s'écroula de larme.

il se sentit coupable et la prit dans ses bras en la réconfortant.

- Allez Marie lâchez vous, vous en avez besoin... vous en avez le droit.

Après 5min elle se ressaisi et dit:

- Je veux bien coopérer

- bien, dites moi tout ce dont vous vous souvenez dans les moindres détails.

- où est le bébé?

- d'un air a bout de souffle et hésitant, il repondit: mort, je suis Désolé Marie Mais... ça fait bientôt 8ans que tu as perdu ton bb. Elle est morte après sa naissance.

Elle fit couler encore des gouttes de larmes, les essuya et dit:

- Tant mieux...

- Alors, racontez moi et retenez bien que chaque détail compte. Où est le père de votre enfant?

- Je... Je n'ai jamais eu de copain.

- COMMENT ça? Vous vous foutez de moi? Vous étiez mère.

- C'ÉTAIT DES VIOLS PUTAIN 😭😭😭

- Je... Je suis vraiment désolé...

- J'ai appris dernièrement ce qu'était la vie sexuelle. Après la mort de ma mère, je n'allais plus à l'école. Dès 10ans, ils ont commencé à abuser de moi jour pour jour. Parfois je saignais mais quelques années plutard mes saignements étaient cyclique et plus  abondant. Mon père m'expliquait que j'étais malade et qu'il fallait que je me fasse piquer pour les calmer. Après la seringue, je n'avais toujours pas arrêté de saigner. 😢 personne ne me touchait lorsque je saignais. Mais dès que ça finissait, ils revenaient. Je trouvais ça normal et parfois j'aimais ce que je ressentais lorsque mon père et mes frères abusaient de moi. Ils me disaient qu'en famille on s'aime et c'est ainsi on le montre. Et bien-sûr je me sentais aimé. Pour tout vous dire je n'avais jamais réalisé que c'était du viol avant que je ne rencontre cette fille...

- quelle fille? Dit il en se précipitant.

- Je ne me souviens plus de son prénom. Un jour elle m'avait invité chez elle et m'avait offert du thé. Elle m'avait aussi fait remarqué que j'avais un plastique derrière le bras. Elle me disait que si elle ne me l'enlève pas je mourrai. J'avais peur et j'ai accepté qu'elle me l'enlève. Elle m'a dit que ma famille ne doit pas remarquer que je suis blessé sinon ils l'enverront en prison. Elle me disait un tas de trucs Théo je ne m'en souviens plus... J'ai dû mentir a ma famille que je me suis couper en cuisinant. Mes frères  étaient toujours entrain de boire, rire et dormir. Seul mon père travaillait comme menuisier. Je crois que tout se passait bien lorsque quelques temps après je ne saignais plus du tout pendant des mois. Je vomissais et dormais beaucoup... Je suis allée voir cette fille elle me donnait des comprimés et me racontait des histoires... tout est flou. Je sais simplement qu'elle m'a mise dans une colère verte contre ma famille et je les ai assassiné.

- wahou... Je dois penser à changer de métier se dit il. Je comprend pourquoi elle a dit tant mieux que l'enfant soit mort car le père est l'un de ses 3 types.

- Hey Théo tu m'écoutes?

- Heum oui oui. Et après les avoir tué?

- J'ai mangé et je suis allée à l'hôpital où une dame m'a très bien reçu. J'ai aussi oublié son nom...

- Zerim?

- oui Zerim, je n'oublierai jamais sa gentillesse. Elle me rappellait ma mère. Après je ne me souviens plus de rien... Je me suis réveillée un jour et autour de moi il y avait des policiers et voilà.

- Mais attendez, vous n'avez pas mentionné que vous avez découpé vos frères et votre père.

- Découpé ?  Non je me m'en souviens pas... Je ne crois pas avoir eu assez de force pour ça à l'époque.

- écoutez, d'après ce que vous m'avez raconté vous étiez en colère et étant en colère on peut tout faire.

- Peut être que je l'ai fait, mais je ne m'en souviens pas. Tout ce dont je suis sûre c'est que je les ai empoisonné pendant le dîné.

- Marie, est ce que vous vous rendez compte que toute votre histoire ne coïncide pas totalement avec votre dossier?

Dans ses yeux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant