III- UNE ÉTRANGE NOUVELLE.

2 0 0
                                    

🌈                       🔥🔥             🌈
    "Une nouvelle qu'elle soit bonne ou mauvaise doit être annoncé dans une circonstance agréable à son destinataire".
     Alexandre archange de saphir.
🌈                 🔥🔥                   🌈

L'homme était habillé d'une façon moyenâgeux: il portait une cape noire, recouvrant presque tout son corp; on pouvait seulement entrevoir dans un fourreau placé à sa ceinture une superbe épée. Parkers avança prudemment vers lui, en plaçant d'un geste de la main, sa femme et son fils dans son dos.
- Qui êtes-vous ? Assenna-t-il à l'inconnu.
- C'est vous Parkers. Dit celui-ci calmement.
- Oui, et que voulez-vous ? Rétorqua-t-il avec une pointe d'autorité dans la voix.
- Je suis venu vous prévenir d'un danger, et aussi rencontrer votre père. Reponda-t-il en se décalant du mur.
- Et qui me prouve que vous n'êtes pas un assassin ? Rassena Parkers.
- La preuve! Je vous aurais déjà tous tué, puisque que vous n'êtes pas armé et que vous n'avez aucune expérience en combat. Parkers ricana sous le remarque de l'homme, et lui répondit ironiquement:
- Je vois que vous n'avez aucune idée de la personne à qui vous vous adressez cher monsieur. Dit-il presque en souriant.
- Je me présente je suis Milord Parkers, expert en combat à main nu.
Dit-il en bombant le torse.
- Je ne me trompais pas aussi vantard que jamais; adressa-t-il ironiquement. Je vois maintenant pourquoi tu n'as pas été choisi par la ligne du destin.
Élía profita de cette petite discussion pour faufiler lui et sa mère dans la maison.
Élía se rua dans le salon la où se trouvait son grand-père absorbé dans un livre.
Il ne leva même pas son front et s'adressa a son fils comme s'il attendait que celui-ci arrive.
- Dis à ton père de laisser rentrer le messager Éli.
- D'accord... Bafouille Élìa dans l'incompréhension.
Il courra presque pour sortir de la maison, car il était à la fois étonné et curieux il voulait savoir comment son grand-père a su qu'un messager était là.
Arrivé à l'entrée de la maison là où discutait son père avec l'inconnu.
- Père! Grand-père te demande de lui conduire le messager; Cria-t-il.
- Merci de l'avoir averti petit; Répondit le messager.  Au moins tu n'est pas orgueilleux comme ton père.
- Tu regretteras tes mots! Répliqua Parkers en emboitant les pas de son fils. 
                           
                         ***
Ils s'installèrent chacun sur un sofa comme s'il allait y avoir une réunion; Parkers était à côté de son père et l'inconnu était en face d'eux, tandis qu'Élía était assis sur un fauteuil reculé de la pièce;
Emma et sa belle-mère était dans la cuisine préparant le souper en épiant le salon.
Le salon était faiblement éclairé; quelques lustre moyenâgeux trônait au plafond, accumulant une faible luminosité chaleureuse; Une bibliothèque bordait presque tout les recoins de la pièce.
La lumière des lustre, reflétait sur le paquet en bois poli; le manoir parkers etait parfaitement construit de manière à croire que c'était un vrai château. 
La salle était presque plongée dans un silence de tombeau, si ce n'était le doux crépitement du feu de la cheminée qui cantonait en lançant des étincelles lumineuses de cendres.
Cyrillus prit enfin la parole, en déposant la tasse de thé sur la petite table devant lui.
- Alexandre tu te rappelles de moi enfin. Chuchota presque celui-ci.
- Désolé Cyrillus, dit l'étranger  d'un ton qui inspirait le respect; hormis le soir je suis chargé d'affaire.
- Que me vaut donc cette visite, Saphir? Questionna Cyrillus en souriant.
- Comme toujours une nouvelle. Dit vaguement l'étranger
- Bonne ou mauvaise? Questionna-til comme si c'était que pour la forme qu'il posait la question.
- Pour le présent, ce n'est ni l'un ni l'autre; mais pour le futur c'est pas trop jolie, répondit-il.
Parkers haussa les cils après l'énonciation d'Alexandre.
- Que veut-tu insinuer par là ? questionna  Parkers le visage inquiet.
- Je suis sûr que Cyrillus t'a parlé de la ligne du destin dit-il en ignorant la question.
- Et oui...  Quel est le rapport rétorqua Parkers dans l'incompréhension.
- Je suppose qu'on t'a parlé d'un dieu déchu, questionna-til de façon lasse; en général lorsqu'un dieu est déchu il perd tout ses pouvoirs. Il s'avère que par je ne sais quel moyen, celui-ci a récupéré ses pouvoirs continua-t-il en pianotant avec ses doigts sur l'accoudoir du sofa.
- Je le savais déjà; Dit calmement Cyrillus. 
- Co... Comment? Bafouilla Alexandre ébahi. 
- C'est une très longue histoire, je ne crois pas que tes occupations te permettront de brûler un si long temps. Dit-il avec une pointe de moquerie dans la voix.
- Au contraire ça vas enterrer nos soupçon. Clama Alexandre en souriant.
- D'accord; dit-il, en sirotant dans sa tasse de thé.
- Lorsque le portail fut rompu, je me suis demandé, comment un portail formé par un aussi grand pouvoir, puisse être effacé par un dieu séparé de ses pouvoirs; alors je commençai mes recherches et j'ai pu enfin découvrir la vérité.
Il prit une gorgée de thé pour se rafraîchir, puis il s'éclaircit la gorge pour continuer.
- Lorsque DEUS manifeste un sentiment il crée des fleuves, comme le fleuve éternel de l'immortalité qui lui-même à étés formé après la création du portail, car DEUS débordait de joie ce jour-là; donc le jour où DEUS était en colère contre  Candor; le dieu de la lumière,il a fait couler le fleuve éternel du Norus; Le Norus est la pure essence de la magie noire, donc, Candor bu l'eau du fleuve et on pensa qu'il était empoisonné... mais en réalité, il a aspiré toute la force du mal qui résidait dans fleuve, c'est pourquoi il possède encore des pouvoirs, et grâce au Norus son nom à été changé il n'es plus Candor mais; Norcan, car il porte le fleuve en lui; conclu-t-il.
- Mais quelques choses me hante, adressa Parkers en tambourinant avec ses doigts sur la table.
- Possède-t-il encore son immortalité ? Questionna-t-il.
- Oh que non! Il est comme une sorte de mage noir.s'exclama Cyrillus en riant faussement, aujourd'hui il s'est nommé Norcan le dieu de l'ombre.
- Je vois pourquoi DEUS disais toujours que cette famille est plus intelligent que le dieu de l'intelligence lui-même...
- Tu te trompes mon bon monsieur, rétorqua Parkers.
- Et pourquoi ? Questionna Alexandre.
- Mon fils est un retardé il vas à peine à l'école, je ne comprends rien, de cette ligne de destin qui dis tout de travers de ce que je vois, Dit Parkers tristement.
Sa femme étouffa un sanglot en entendant les mots qu'il vienne de prononcer à l'égard de son fils.
- L'intelligence ne se trouve pas dans le temps où l'on prend pour apprendre à lire, mais dans la façon de comprendre les choses différemment des autres. Énonça calmement Cyrillus.
- Biel ne ment jamais sur les prophétie. Compléta Alexandre, et que l'on veuille ou non, l'avenir de Malandy repose sur les frêles épaules de ce petit retardé de dix ans comme tu l'a dis Parkers, assena Alexandre en riant.
Élía suivit toutes leurs conversation dans  son coin sans  dire un seul mot, car il ne comprenait rien, il parlait dun petit garçon, son ésprit retardé était dû, selon les médecin, à un choc mental dans l'enfance, dont Élìa s'en souvient encore maintenant.
Viki apporta le souper à leur table et stoppa leur discussion mouvementée.
Puis elle apporta un bol à Élía.
- Ne t'inquiète pas pour ta différence, lui rassura-t-elle.
- Grand-mère, j'aime ma différence et cela ne me cause aucun problème, mais tout ces choses dont-ils parles je n'y comprends rien. Dit-il innocemment. Ce qui fit rire sa grand-mère.
- Un jour tu comprendras mon enfant, dit celle-ci en lui tapotant doucement la tête.
- Quel est ce jour grand-mère ? Dit-il en levant la tête de son bol.
- Patience mon garçon... patience, Répondit-elle avec un sourire en coin.
Après cette petite conversation avec son petit fils, Viki parti dans la cuisine pour dénouer Emma des tâches ménagères; tandis que le souper terminé, Alexandre ajusta sur son dos sa cape et salua un dernière fois son ami, puis il disparu dans la nuit.
Élía accouru vers son grand-père pour lui déchaîner de questions.
- Grand-père qui était cet homme ? De quoi il parlait ? Pourquoi pourrait-il une cape ?
- C'est un messager. Répondit Cyrillus coupant court à toute les questions d'Élìa.
Il raconta à son petit fils une histoire pour qu'il évite de lui parler de ses choses, tandis que Parkers somnolait déjà sur le grand sofa.
Élía ne tarda pas aussi à rejoindre son père dans les bras de Morphée,  Cyrillus transporta son petit fils dans sa chambre, salua les deux femmes dans la cuisine, et pris le chemin du sortie pour ensuite se perdre dans la nuit.

Élìa TOME 1.     (Le grand portail)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant