Océan rigole,
Comme tous les jeunes de son âge, il a un petit coté frivole,
comme eux, il rêve secrètement de prendre un jour son envol.
Pourquoi pas demain?,
Il traverserai, le cœur content, des sentiers, des chemins,
Il écrirait sa propre histoire,
Il y mettrait tout, ses fous-rires comme ses déboires,
Il apprendrait à ignorer les regard des gens,
Il se confierait au vent.
Océan redéfinirait le printemps.
Hélas, déjà la fenêtre se referme,
Sa mère vient de mettre au feu, ses petits rêves d'une main ferme,
"Va lire tes cours au lieu de regarder par cette fenêtre la cour !"
"Ce n'est pas comme ça qu'on devient un homme "
Oui, bien sur, il devrait apprendre à devenir comme l'homme qui a laissé sur le corps de sa mère tous ces hématomes,
Elle veut surement qu'il soit un peu plus comme le monstre qui lui sert de père ,
Celui qui leur rends à tous les deux, la vie si amère,
Celui là même qui fait preuve envers sa mère d'une extrême violence,
Et qui le fait douter tous les soirs de son existence . . .
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Le ciel pleure , les oiseaux reprennent ses cris de douleur en chœur .
PoesíaLe ciel pleure, les oiseaux reprennent ses cris de douleur en chœur, La terre est en proie à une affreuse douleur et les humains n'en mesurent pas l'ampleur, La nature a désormais perdu toutes ses couleurs, revêtant ainsi une inquiétante pâleur, ...
