La haine et l'amour.
En cette nuit d'hiver,
Où la fraîcheur régnait en maître
Et où la lune était haut dans le ciel, l'éclairant de sa douce et faible lueur,
J'assistai à un combat !
Un combat que je n'avais jamais vu auparavant.
À ce combat, il y avait deux personnages :
Le premier tout de blanc vertu, avait l'air doux et gentil. Mais ces vêtements et sa peau laissaient voir qu'il avait souffert.
Le second tout de noir vertu, avait l'air triste et endurcis. Je ne savais pas à quoi ressemblait ces vêtements puisqu’il faisait nuit noire et ils se battaient dans une ruelle faiblement éclairée.
Enfin, si l'un dégageait une aura de pure bonté, le second n'était fait que de rage et de douleur.
Je me demandais pourquoi j'étais seule à assisté à ce combat.
Comment j'ai su leur nom ? Belle question. Au cours de leur lutte acharnée, ils communiquaient rarement, mais par moment entre eux :
- Haine arrête faut que ça s'arrête. Disait le personnage tout de blanc vertu.
- Amour, tu ne saurais savoir ce que je ressens. C'est à toi d'arrêter. Tu es bête et trop rêveur.. Tu amènes les gens à leur perte. Lui répondit le personnage sombre.
- C'est plutôt toi qui détournes les gens du bon chemin. Un chemin de lumière et de douceur, pour un chemin de chagrin de vide et de destruction. Je sais hélas ce que tu ressens parce que tout comme toi, je souffre.
En entendant leur conversation ça m'a semblé bizarre et drôle. Comment l'on pouvait porter ces noms ?
Le combat dura pendant des heures et des heures.
Au final, amour gagna en enfermant en lui la haine.
Il me sourit et dit : sois forte. Celui que tu vois était mon frère. Ensemble on faisait tout, on a vécu les mêmes choses. Mais nous avions décidé de choisir des chemins différents.
Je racontai mon aventure à bien des gens. Ils m'ont avoué avoir vécu cela. Mais la fin de nos histoires n'était pas la même. Bien souvent, c'était la haine qui l'emportait sur l'amour.
*****La plupart d'entre nous, assistent à ce combat éternel entre haine et amour. Face à certaines situations, nous nous demandons quel sentiment avoir. Si nous devons ressentir la haine, détester ou l'amour, pardonner.
À ce combat entre haine et amour, nous sommes seul spectateur. C'est notre force qui permettra à l'amour de l'emporter, notre capacité à vivre certaines situations sans jamais penser à nous venger.
La haine n'entraîne que destruction, chagrin, peine. Avec l'amour, on a la paix. Je ne mets pas de côté le fait que par amour, on peut souffrir.
Enfin, en amour, il y a la haine. Les deux réalités ne représentent que deux faces d'une même pièce, ou même les deux faces d'une même réalité. C'est difficile de choisir l'amour, de pardonner quand on est profondément déçu, blessé, détruit. Mais en choisissant de laisser passer, on arrive d'une certaine manière à oublier, à diminuer la douleur. Quand l'on choisit la haine, on ne fait que repenser à cette chose qui nous a fait tant de mal, et on se fait plus de mal. La haine, ça ronge de l'intérieur.
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life broken
Short StoryBouteilles brisées, assiettes brisées, Interrupteurs brisés, portes brisées, Plats brisés, éléments brisés, Les rues sont pleines de cœurs brisés. Mots brisés qui n'auraient jamais du être prononcés, Tout est brisé. Everything Is Broken - Bob Dylan