Toi qui était d'une beauté,
Si prude sans rien oser,
Je n'ai cessé de t'admirer,
À travers tes cheveux ondulée.Tu avais l'air si blessée,
Si fébrile et si accablée,
Je voulais te toucher,
Hélas, je devais abdiquer.Tu étais apeurée,
Perdue dans tes pensées,
Cherchant une vérité,
Que moi-même j'avais enterré.Je te voyais intimidée,
De moi, tu étais obnubilée,
Je ne cessais de t'épier,
Afin que tu ne puisse m'échapperMalgré cette singularité,
À laquel j'étais attaché,
Je n'ai su te signaler,
Combien je voulais t'aimer.J'étais tellement coincé,
Dans mes mensonges improvisés,
Que tu t'en es allé,
Sans être apprivoisée.Comment te retrouver,
Après toutes ces années,
Où j'ai dû errer,
Pour me rattraper ?Comment te parler,
Te dire que tu as compté,
Malgré cette méchanceté,
Que jadis tu as dû supporter ?Pardonne moi d'être si renfermé,
Au point d'avoir douté,
Au point d'avoir joué,
Jusqu'à devoir t'humilier.

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Actes manqués
PoetryTous mes maux, mes regrets, mes échecs, mes secrets amoureux, étant enfouis sous mon épaisse couche de roche et retranscrits sur ces pages vierges et innocentes, qui bientôt, seront emplit de taches noires et indélébiles. Les souvenirs restent, les...