Prologue

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~Loin des yeux mais proche du coeur...



Le regard perdu sur l'horizon d'une ville au  multiple couleurs festial à cette heure de la nuit, à travers la baie vitrée d'un appartement du haut d'un immeuble au troisième étage à Casablanca, les bras croisés sur sa généreuse poitrine, et les cheveux chatain lâchés lui tombant dans le creu du dos, Elle reflechissait et ses pensées, semblaient bien plus lointaine que la lune dans le ciel noir étoilé. Se pinçant de temps à autre les lèvres sans de même clignés ne serait qu'une fois chaque une minute ses yeux aux cils épais et charbouneux aux pupilles verrons, Cet appel en y pensant à plusieurs reprise, changerait le court de sa vie. Elle le savait très bien. Il était à présent temps pour elle de prendre une decision. Elle y songeait. Elle savait aussi que ce ne serait pas en bien que cette décision changerait le court de sa vie, Manuela, appréhendait cet appel depuis le jour où elle avait su pour la situation financière en dérisoire de la société à son père . Ce soir, elle avait reçu un appel de sa mère, qui lui demandait de se préparé pour 19h demain soir à l'occasion d'une reunion de famille. Si ce n'était qu'une banale reunion qui concernait uniquement la sienne et qui ne l'a concernait pas principalement elle, et bien Manuela n'allait guère se faire tout ce sang d'encres qui ne cesse de lui bousier les neuronnes depuis un bon moment maintenant, Mais il se figure que tous les Castillo, famille  ami de longue date à la sienne , les Anderson se retrouvent demain soir dans un même endroit pour échanger, si ce n'est sur ce sujet tabou qu'elle considère comme tel.
Soufflant un bon coup pour essayer de chasser de son esprit ce qui faisait battre son coeur à cent à l'heure, Manuela alla changé sa robe doré qu'elle avait tantôt pour enfiler à la place un pyjama doté d'un t-shirt blanc un peu large et d'une culotte tout aussi blanche mais à poids noir. Elle se fofila ensuite sous sa couette dans son lit avant d'éteindre la veilleuse posé à sa droite sur la commode sans toute fois gagné les bras de morphée une fois l'obscurité ayant gagné son espace.  les yeux rivés sur la belle et naturelle lumière que lui donnait la lune jaillissant de la baie vitrée de sa chambre ouverte qu'elle avait oublié de fermer et malgré tout qui lui servait d'une belle veilleuse qui l'a berçait peu à peu en effet, Manuela savait pertinement qu'elle n'arriverait pas à fermer ses yeux d'aussi tôt. Son corps tremblant mais pas de froid replié sur elle même, Manuela avait les joues humide, de chagrin, d'angoisse, de peur de le revoir, après tant d'années, à le detester, à l'aimer, à essayer de l'oublier. Demain, dans la soirée, elle devra donné son verdict afin de sauver son père et se condamner  avec celui qu'elle voit à présent comme l'ennemi de sa vie calme, de son bonheur serein.
En y remidiant, comme on le dit si souvent. On le dit presque tout le temps. On dit que la nuit porte conseil, et les meilleure conseils qu'il soit. C'est donc dans ce sens que Manuela remit sa soirée de demain à celle d'aujourd'hui avant de spontanément se redresser décidé à fermer l'oeil,  et d'un revers rapide de la main, elle essuya ses larmes de détresses, se pencha pour saisir le verre d'eau posé à son chevet de lit, en bu une bonne gorgée avant de se recoucher en serrant bien fort sa peluche en ours marron contre elle pour partir dorénavant vers une nouvelle destination, celle d'un sommeil d'une nuit inconfortable qu'elle jugerait même d'angoissante.

Comme pour le sportif engagé qu'il incarne notamment par sa corpulence imposante et sa carrure de demi dieu, Alexender aimait  être matinale pour remettre le chronomètre de son téléphone scotché au  bicep de son bras gauche lorsqu'il rabbat son footing journalier réparateur. Essoufflé, les cheveux d'un noir tenebreux en batail et le corps tout en sueur, son maillot bleu sans manche lui collant la peau laissait agréablement paraître ses beaux pectoraux ainsi que ses tablettes qu'on arrivait à facilement deviner sous son vêtements. Un jogging gris en bas et des baskets blanche air nike dernier modèle aux pieds, c'est sous un dernier regard ravageur à certaines femmes qui en bavaient sur son corps de super hero du parc jusqu'à son domicile qu'Alexander rentrait chez lui vers 7h.
Une fois rentrée, par reflexe, il alla s'hydrater dans sa cuisine italienne avant de se déchauser et d'aller prendre une douche bien froide pour dimunier la chaleur qui émane de son corps. Tout nu, L'eau lui ruisselant sur le corps, les yeux fermés, il passa ses mains dans ses cheveux en essayant de revoir son visage. Un visage qu'il allait certainement voir dans une douzaine d'heures lorsqu'il partirait pour Casablanca . Un visage que même s'il sait avoir changé depuis ses années où il ne l'a plus revu et bien, il ne l'a certe jamais oublié. Cette chaleur qui se dégageait de son corps et que la douche froide essayait d'attiédir, Alexander savait pertinemment que cette chaleur n'était pas  uniquement dû à sa coursse matinale de tout à l'heure. Il savait que son corps appréhendait de l'a revoir. De revoir le vert de ses yeux profond pleins d'innocence et de sincérité. Il savait que la revoir n'allait pas seulement lui apporter de la chaleur, cette recontre allait certainement le brûler et même le foudroyé tel un éclair en pleine tempête de l'intérieur.
Il contracta sa mâchoire avant d'éteindre le jet d'eau en ouvrant les yeux soufflant désespérément un juron avant de sortir soudainement de la salle de bain. Il se passa rapidement une serviette sur le corps pour ensuite la mettre sur son cou et de chercher son téléphone. Il devait passé un appel. Cet appel, Il le fallait. Il en avait besoin. Il avait besoin de l'entendre après toutes ses années.
Alexander s'attela nerveusement à pianoter son écran à la recherche du numéro de cette Anderson a qui il croit avoir fait du mal dans le passé, et à qui il pourrira la vie ces quelques mois qui suivront. Mais était-ce le bon moment pour lui parler? Surtout au téléphone ? Non il ne savait pas, il avait juste la pulsion de le faire pour aucune raison précise.
Il se rappela en cet instant même comme si c'était hier lorsque sa mère, Ylda Castillo, lui avait donné le numéro de Manuela Anderson afin qu'il l'a joigne un jour. Car dorénavant, qu'ils le veuillent ou non leurs destin serrait lié et donc ils devaient être en communication. Alors que lui avait répété à sa mère que jamais il n'appelerait cette fille mot pour mot et bien le voici bêtement entrain de chercher désespérément dans son téléphone s'il avait bien enregistré son numéro, il priait que ça en soit le cas. Et se fut le cas lorsqu'il lança l'appel sans y réfléchir à deux fois.

Depuis Toujours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant