10ème Bourgeon

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Je me suis donc assise à bord de sa grande, belle et spacieuse range rover. C'était tellement propre et cette voiture semblait tellement chère que je me suis sentie comme un petit microbe à l'intérieur de la voiture. À vrai dire c'est bien la première fois que je monte dans une voiture aussi luxueuse. Il y a la climatisation, des écrans plein le tableau de bord et même derrière nos siège. Mais le plus étonnant pour moi c'est que cette voiture obéi au conducteur et elle lui parle. Ça m'a comment dire... Quelque peu surprise. L'atmosphère est un peu lourde. Je ne sais pas quoi dire dans une situation comme celle-ci et je pense qu'il l'a bien ressenti car il demande à sa voiture de mettre un peu de musique classique.
Les douces mélodies me bercent tandis que je regarde le paysage. On passe devant des spectacles de rues,  des fast-food, et devant des magasins avant de nous garer sur un petit parking juste en face du café.
Je ne regrette d'avoir accepté de venir ici avec lui ici. C'est vraiment un endroit charmant. En entrant dans le café je fus submergé par la douce, délicieuse et amer odeur de café qui vint chatouiller mes narines.
Un piano noir était disposé sur une petite estrade faite de marbre. Et dans la pièce d'un blanc éclatant se trouvaient toute une multitude de plantes toutes plus belle les unes que les autres. À partir du moment où j'ai mis le pied dans ce café j'y ai tout de suite ressenti l'ambiance à la fois sophistiqué, propre et relaxante.
Nous nous assîmes alors entre le côté  fenêtre et le piano.
- Quel endroit agréable lui fis je remarqué.
Il se contenta de me répondre par un sourire. Rhaaaa...il faut qu'il arrête ça, vraiment. Il va finir par tuer mon pauvre petit coeur si il continue avec son sourire d'ange.
On commença à parler de musique classique lorsqu'un vielle homme moustachu se mit à jouer Spring Waltz de Frédéric Chopin. Une musique que j'apprécie beaucoup.
Puis vint alors le serveur avec nos boissons commandées quelques minutes plus tôt. Je pris un café liégeois et lui un double expresso.
Nous continuâmes notre conversation qui fut pour moi de plus en plus intéressante. Je su qu'il exerçait le métier d'acteur et qu'il jouait de temps en temps du piano. Il me parla alors de ses nombreux voyages lors de ses tournages notamment d'un voyage au Japon qu'il avait fort apprécié.
Je lui demanda ce qu'il préféra le plus dans son voyage et il me répondit que c'était sûrement les onsens. Ces bains publics chauds et en plein air qui ont le don de relaxer et relâcher les nerfs.
- Waw quelle chance. J'aimerai tellement pouvoir partir un jour au Japon. Les paysages sont tellement beaux, tellement pures. Enfin pas partout mais bon.... Cette culture à aussi beaucoup de tradition, et j'aime beaucoup le respect qu'ils ont envers leurs aînés. C'est pas comme ici...
- Haha eh bien si cette culture t' intéresse vraiment j'ai quelques photos de mon voyage là bas, chez moi. Je te les montrerai un jour si tu veux. Me dit-il avec sa grave et douce voix.
Soudain il me demanda d'où me venait mon amour pour la musique classique et je me remémorra une fois de plus un de mes nombreux souvenir avec Hélios. Comme vous le savez déjà Hélios et moi étions très proches quand nous étions jeunes. Comme à notre habitude lui et moi nous sommes retrouvés chez lui après l'école. Lorsque nous nous sommes rencontrés il m'avait déjà mentionné qu'il jouait du piano au conservatoire, mais je n'y avais pas plus prêter attention que ça. Mais ce jour là en rentrant chez lui je remarquais que contrairement à d'habitude il y avait beaucoup plus d'agitation dans la maison. Hélios dévala les escaliers en courant et me cria des: " Yeeees, je suis pris! Je suis pris!" À tout va. Je lui demanda donc de m'expliquer ce qu'il se passait une fois qu'il se fût calmer. Il me dit alors tout fier de lui qu'il avait été sélectionné pour participer à un grand concours de piano. Il trifouilla dans la poche droite de son gilet un billet et il me le tendit.
- " tiens, je t'en ai pris un. Mon concours est dans une semaine à la salle des fêtes à l'entré de la ville. Mes parents pourront venir te chercher à 17h00 pour t'y emmener si tu veux. Enfin ce que je veux dire c'est... Est-ce que tu pourras venir me voir avec mes parents. Je sens que si tu es là je me sentirai un peu plus à l'aise sur scène. Donc ... Hmm... S'il te plaît viens." Me dit-il un peu nerveux et gêner.
À partir du moment où il termina sa demande je lui sauta dans les bras en criant comme une gamine de mon âge " Ouai c'est super! Je suis sûr que tu vas le gagner ce concours. Tu t'es tellement entraîner ses derniers temps que c'est à peines si on a pu se voir toi et moi. Mais avant ça je dois quand même demander à papa et maman si je peux y aller mais je pense qu'ils vont dire oui. "
Et ce fut le cas, ils acceptèrent que j'y aille.
Le jour du concours les parents d'Hélios m'emenèrent dans les coulisses pour voir leurs fils avant d'entrer sur scène. C'était bien la première fois que je le voyais autant stressé. Lui qui a toujours l'air si sûr de lui ne l'était pas tant que ça aujourd'hui. Juste avant son entrée sur scène je le pris dans mes bras et lui chanta la berceuse que ma mère me chantait quand j'étais triste ou que j'avais peur et à ma grande surprise ça le calma. Il me fit un bisou sur la joue avant de rentrer sur scène. Et moi je me mis à courir comme une dingue pour retourner à ma place dans le public. Je ne voulais rien rater de son spectacle. Je suis arrivé pile à temps et je suis bien contente d'être arrivé à temps car lorsque les premières notes qu'il se mit à jouer atteignirent mon oreille je fus transporté comme dans un autre monde. Dans une forêt enchantée. Un univers un peu enfantin. Cet univers qui n'appartient qu'au pianiste.
Je raconta tout cela dans les moindres détails à Thomas qui ne semblait pas perdre une seule miette de ce que je disais.
Il ricana aux dernières phrases que je venais de prononcer.
- " Heum... Est-ce que ce que je viens de dire est bizarre ?"
Il me répondit un peu confus.
-" Ha non, non, désolé je ne me moquais pas de vous, c'est juste que ma mère me disait la même chose que vous lorsque je lui jouais un morceau de temps en temps. Ce n'était pas un rire méchant."
Thomas regarda sa montre et s'indigna de l'heure qu'il était.
- "Il est déjà si tard !? Oh je suis désolé de vous avoir retenu si tard Iris. Je vous raccompagne?"
- "Avec plaisir"
Nous sortîmes du café puis nous sommes diriger vers sa belle voiture. Il me raccompagna sans dire un mot.
Une fois arrivée devant ma maison je me sentie un peu déçu d'en rester là.
Je prie donc mon courage à deux mains et au moment de se dire au revoir j'attrapa la manche de sa veste puis en détournant les yeux et en rougissant un petit peu je lui demanda son numéro.

Hey mes loulous ! Ça fesait longtemps que je ne vous avais pas écrit la suite. Bon, j'ai tout improvisé donc désolé si ce n'est pas trop à la hauteur de vos attentes mais je vais faire de mon mieux la prochaine fois. N'hésitez pas à me laisser des commentaires ou à me lâcher un vote sa fait toujours plaiz. Bon je suis un peu fatiguée je vous laisse les cocos.
À plus ^^.

La fleuriste et le pianisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant