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ATTENTION : NECROPHILIE
Âme sensible, passez votre chemin, je vous en conjure...
Dans une version alternative à travers laquelle le lecteur aurait pu observer en détail le rituel du tueur en série sur sa victime qu'il pensait mourant/mort :
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Je rêve déjà des mémorables adieux que je lui offrirai. Je me vois déjà regarder tendrement son visage pâle et pourtant toujours aussi attirant, ses cils tendrement fermés qui me rappellent l'image de ses yeux pleins de savoirs et de désirs d'opposition. Je me vois porter son corps dénudé vers la salle de bain pour lui effacer les souvenirs qu'on avait eu ensemble.
« Si seulement tu avais eu besoin de moi autant que moi je te désire. »
Avec une serviette humide et bien chaude, je débarbouillerai d'abord sa figure, son cou, sa nuque, et passant par ses bras je nettoierai ses mains après en avoir léché une ou deux fois les contours, ma langue glissera alors jusqu'à ses aisselles, puis avec gourmandise, je m'attaquerai aux deux fruits rouges provenant de sa ferme poitrine, avec une pointe de regret de ne plus pouvoir les sentir se durcir sous mes bruyantes succions. Je sucerai son pénis, mordillerai son gland, l'engloutirai comme si j'attendais une réponse. Je mettrais un doigt, plutôt deux, avec impatience, en lui, et sans plus de comédie, je le pénétrerai, aussi violemment que possible, et remuerai mes hanches tout en tenant fermement les siennes.
« Fais chier ! »
Je croirai ne plus rien ressentir pour ses fesses relâchées, ses hanches qui ne tremblent plus, ses lèvres silencieuses, et des larmes monteraient en moi, car j'aurai voulu le voir, encore et encore, se débattre, m'insulter, me rejeter de toutes ses forces, malgré tous mes coups et son désir de jouir.
« Katsuya... »
Je me met alors à hésiter. Je réfléchis alors sérieusement à rompre mes habitudes, je me vois alors faire des choses qui auraient pu m'attirer les plus grands ennuis, car ce que j'aurais laissé aurait constitué des preuves.
« Je rend ceux que je baise aussi beau que je les ai trouvés. »
Alors qu'il n'était pas dans mes habitudes de garder des affaires personnelles de mes victimes, je m'imagine, mon pouls redevenant plus doux, garder une petite partie, peu importe, de lui. Peut-être ses doigts, en les conservant en tant que plaisirs alcoolisés.
« C'est ridicule. »
Peut-être sa langue, son arme la plus fatale et, alors qu'il le savait, pour moi la plus erotique...
« Tu n'y penses même pas. »
Quelque chose, peu importe, à mettre tout près de moi la nuit, pour qu'à mon réveil je puisse quelques fois encore imaginer me réveiller auprès de lui, imaginer encore une fois la chaleur de son cul, son intérieur rendu aussi accueillant que détendu par mes assauts de la veille. Imaginer encore sa voix pleine de supplications pour un peu de répit, n'arrivant pourtant pas à s'empêcher de gémir, et son plaisir mélangé à la honte lui faisant monter aux larmes, son souffle viril qui monte dans les aigus à chaque action intense, sa fierté l'empêchant d'en demander plus alors que ses hanches le faisaient pour lui, ses bras épuisés cherchant encore à dérober de mon regard ses expressions de plaisir, ses mains étouffant parfois ces gémissements qu'il ne voulait pas reconnaître comme les siens.
« Katsuya Asano. »
Je le veux. Cet homme, je veux faire de lui ma reine, ma petite pute, je veux occuper et irriter son derrière comme personne ne l'a encore jamais fait, je veux le branler contre son gré et faire taire ses plaintes avec mes doigts couverts de nos deux spermes, je veux qu'il frissonne à mon regard, entraîner son corps à se sentir abusé aussitôt que je le vois, et qu'il commence à se toucher lui-même sans que je n'ai besoin de dire quoi que ce soit, qu'il ne soit autoriser à m'insulter qu'aux moments où il goberait avidement mes couilles. Je veux l'empêcher d'évacuer une quelconque sécrétion en mon absence, l'empêcher de jouir au point de le rendre fou, le pousser à lui-même jouer avec son cul chaud et humide, et, les jambes en l'air, à lui-même écarter son anus pour m'inviter, en me demandant timidement de l'aider. Je m'enivrerai alors de son odeur mélangé avec celles de nos spermes, pour ensuite laisser agir mon grand altruiste jusqu'à atteindre, ensemble, cet état dont tant de gens parlent sans rien savoir, l'orgasme salvateur.
Je me moque de ce que les autres voient en l'amour. Je ne donnerai à ces mots vulgaires que mon propre sens et le lui transmettrai de façon à ce qu'il puisse le comprendre avec exactitude. Et une fois mes sentiments transmis, j'aimerai voir en lui naître un regard d'abandon, ne sachant plus quoi désirer entre sa vie ou ma queue. J'aime imaginer son sentiment d'impuissance le dominer, le piéger de tous les côtés, lui laisser croire qu'il ne trouvera sa place nul part ailleurs qu'auprès de moi. Mais ces fantasmes sont bien là où ils sont. Bien sûr que je ne veux pas exactement tout ça. De toute façon, je sais qu'il n'agira pas comme les autres, parce que sa fierté dépasse de loin la norme et surtout parce qu'il en sait trop.
Ses réponses ne traversent pas ses lèvres, mais l'imagination de celles-ci ne pose pas de difficultés. Je n'arriverai pas à me défaire de ces mélanges de souvenirs et interprétations.
- Dis-moi, ...
- Arg–!
- Pourquoi résister alors que nous ne sommes que tous les deux ?
- ... Ngh!
- T'es pas doué pour jouer les femmes frigides.
- Gnk! Et toi... Bourreaux des cœurs...
- Haha...
- !!
Il a du mal, je le sais, à se retenir quand je caresse son sexe avec autant de patience. Ses jambes écartées par mes nœuds et les pieds d'une chaise, sa tête au même niveau que ses fesses à l'air, ses bras restreints sur le dos qui se débattent contre la seule personne qu'il ait croisé depuis son isolement, cette mise en scène ne suffit pas pour le rendre fou. Je m'amuse alors à l'empêcher de jouir, de le remplir avec mon sperme, à me retirer, puis à coller mon ventre contre son dos et ma tête contre la sienne.
- Quelque chose à me demander ?
- Tsh...
- Ton cul tremble d'excitation.
Il ne s'imagine pas à quel point le voir froncer les sourcils et serrer les dents m'excite. Il essaye alors de respirer plus calmement, comme pour reprendre ses esprits, puis se tourne vers moi, comme pour comprendre dans mon regard ce que je pensais. Et comme pour ignorer sa situation d'infériorité, il me crache dans l'œil. La seule chose qui lui préserve quelques secondes de répit, c'est mon incompréhension lorsque je l'entends souffler un mélange de rire et sanglot.
- Dans tes rêves...
Il affiche un sourire, qui ne contient ni mesquinerie, ni satisfaction, un froncement de sourcil inhabituel. Malheureusement pour lui, sa lutte est vaine. Il sait pourtant bien que ce qu'il faisait ne pouvait que le nuire. Il savait pourtant qu'il ne s'attirerait que mes punitions, qu'il ne pouvait pas gagner, et que, de toute façon, mon plaisir allait d'une manière ou d'un autre lui apporter le sien. Peut-être que c'était sa façon de me montrer qu'il préférerait clairement « plutôt crever que de tomber plus bas !», ou peut-être qu'il ne comprenait même plus ce qui l'avait mené là, et que seule son instinct le guidait encore pour refuser mes avances. Mais dans ce cas, pourquoi ces expressions si incohérentes ? pourquoi ce choix-là de provocation ?
- ... Mes rêves s'inspirent toujours de la réalité.
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In These Words : ischémie freja
FanficCette histoire n'a pas de plus grande ambition que de divertir ceux qui connaissent, ou pas d'ailleurs, le manga "In These Words". Lisez-la avec le simple désir de vous détendre un peu, ni plus ni moins ! Attention, cette histoire contient des scène...