Louis se réveilla dans un endroit qu'il ne reconnaissait pas, entouré d'arbres imposants et d'une obscurité oppressante. Les flambeaux suspendus aux branches projetaient une lumière vacillante qui accentuait les ombres mystérieuses de la forêt. Les arbres semblaient s'incliner les uns vers les autres, formant une canopée dense qui obscurcissait le ciel étoilé.
Le sol, sous les pieds nus de Louis, était recouvert d'une fine couche de cendres blanches qui laissait une trace poudreuse à chacun de ses pas. À chaque coin, des copeaux de bois pointaient comme des obstacles imprévus. La forêt semblait délibérément compliquer le chemin de Louis, le forçant à se frayer un passage à travers les obstacles imprévisibles.L'eau qui serpentait dans la proximité ressemblait davantage à un ruisseau de lave en fusion qu'à une source paisible. Son éclat rouge sang émettait une lueur inquiétante dans cette forêt déjà étrange. Louis s'agenouilla près du cours d'eau, effleurant du bout des doigts cette substance énigmatique. Il se sentit frissonner devant sa tiédeur et sa couleur inattendue.Le jeune garçon écouta attentivement les voix familières qui flottaient dans l'air. Les murmures de ses parents semblaient provenir de toutes les directions à la fois, confondant sa perception de l'espace. Il tendit le cou, cherchant leurs silhouettes familières parmi les troncs d'arbres entrelacés, mais en vain. Les voix étaient proches, puis lointaines, comme si elles se jouaient de lui.Une anxiété grandissante s'empara de Louis. Il se rendit compte qu'il était seul, perdu dans cette forêt énigmatique. Les voix de ses parents, bien que rassurantes, étaient également un rappel constant de son isolement. Il ressentait une urgence croissante de les retrouver, de sortir de cette forêt sombre et mystérieuse, mais chaque tentative de trouver une clairière ou un chemin clair était vaine.Louis, étreint par une anxiété croissante, continuait d'avancer dans l'épaisse obscurité de la forêt. Les murmures de ses parents résonnaient dans l'air, oscillant entre réconfortants et inquiets, mais toujours hors de sa portée visuelle. Chaque son semblait amplifier le sentiment de solitude qui s'installait en lui, faisant écho à travers les arbres comme un rappel constant de son isolement. À mesure qu'il progressait, les arbres semblaient se refermer sur lui, créant un labyrinthe sans fin de troncs entrelacés et de branches tordues. Les flambeaux jetaient des ombres menaçantes, projetant des formes étranges qui semblaient s'animer et se mouvoir à la périphérie de sa vision. Louis se sentait pris au piège, incapable de discerner la réalité de l'illusion dans cette forêt énigmatique. Chaque tentative de trouver une clairière ou un sentier clair se soldait par des échecs répétés. Les copeaux, autrefois de simples obstacles, semblaient maintenant se multiplier, formant des barrières insurmontables. À plusieurs reprises, Louis pensa voir une lueur d'espoir à travers les arbres, mais elle se dissipait rapidement, laissant place à une nouvelle impasse. Son cœur battait de plus en plus fort, résonnant dans le silence oppressant de la forêt. La couleur rouge de l'eau à proximité, autrefois intrigante, devenait un symbole de menace. Louis hésitait à s'en approcher, craignant ce qu'il pourrait découvrir au-delà de sa surface teintée. La voix de ses parents, parfois lointaine, parfois proche, créait un sentiment de désorientation. Il essayait de les appeler, mais ses cris semblaient être engloutis par les arbres eux-mêmes. Leurs paroles résonnaient dans son esprit, ajoutant à son anxiété alors qu'il tentait désespérément de les localiser. Louis se surprit à accélérer le pas, espérant qu'une sortie se révélerait à chaque coin de la forêt. Chaque échec renforçait son sentiment d'impuissance. Il était en proie à une dualité émotionnelle, oscillant entre la peur de l'inconnu et le désir ardent de retrouver le cocon familier de ses parents.Alors que Louis avançait, les flambeaux semblaient se moquer de lui en projetant des ombres mouvantes, créant des illusions de formes étranges qui semblaient danser dans la semi-obscurité. Chaque pas dans la forêt était imprévisible, chaque murmure des voix parentales augmentant son sentiment de désorientation.