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EIDAH ARBONA Paris 🇫🇷
03 : 27
Je renifle en regardant le paysage défiler sous mes yeux humides tandis que le silence règne dans la voiture de ce fils de pute. Bon désolée pour sa gentille mère.
- Bon tu as finis de pleurer oui, tu me dérange.
Moi : Ferme ta gueule, ne m'adresse plus jamais la parole. Connard.
Kylian : Tu as voulu jouer, alors je joue aussi il sourit
Moi : Ça t'amuse de me faire du mal? Tu peux toujours rêver parce que ça m'atteint pas.
Kylian : Ah oui? Et pourquoi ton visage est trempé alors? C'est de l'eau? Je dirais plutôt que t'es en train de pleurer ma chère Eidah il rigole l'air glorieux
Moi : M'appelle pas par mon prénom mes larmes redoublent la vie de ma mère je te déteste il s'arrête à l'entrée de mon quartier t'es la pire personne que j'ai jamais connu. Je te souhaite que du malheur dans l'avenir Kylian.
Kylian : Reviens pas me sucer dans deux semaines d'accord? Il me regarde
Ma main ne tarde pas à se plaquer sur sa joue, tandis que je m'effondre de plus en plus.
Moi : Ça c'est pour tout ce que tu m'as fais subir. Oublie moi, et cette fois pour de bon je descends de sa Range Rover
Bien sûr je n'oublie pas de claquer la porte le plus fort possible, puis je le laisse scotché sur son siège encore choquer de mon acte.
Il l'a mérité celle-là, c'était la goutte d'eau de trop.
Ce n'est plus mon copain depuis 3 mois, mais c'est pas une raison de vouloir m'humilier comme ça.
Il le sait que je l'aime encore et que malgré tout j'ai encore quelques sentiments pour lui. Il en profite pour jouer de moi, et pour me blesser. Je me fait pitier.
Depuis quand moi Eidah, je me fais humilier par lui là, cette chose.
Il est horrible.
| Flashback |
Je m'aventure dans le long couloir de la maison du brésilien pour trouver une chambre. J'en peux plus je suis extrêmement fatigué, et en plus de ça , j'ai perdu Kylian. C'est lui qui devait me ramener chez moi.
J'aurais préféré rentrer avec Presnel ou Marco mais comme par hasard ils ne pouvaient pas.
Ne me dites même pas que cet abruti de Kylian m'a oublier quand même. Je dois rentrer moi. J'ai besoin de lui pour rentrer.
Je souffle en me frottant les yeux et je râle quelques secondes après en me rendant compte que j'avais mis du mascara. C'est pas ce qui m'importe le plus pour l'instant.
J'ouvre la porte d'une des multiples chambres qui se trouvaient dans le couloir et mes yeux deviennent ronds. Je ferme les yeux longuement, en espérant que ce que je vois n'est qu'une simple illusion, puis je l'es réouvre , mes lèvres forment un O et ma bouche est incapable de sortir ne serais ce qu'une seule parole ou un seul son, ma respiration devient lourde et les battements de mon cœur battent à la chamade quand je reconnais sa silhouette en train de mettre ses meilleurs coups de reins.
Il est sérieux ? Je ferme violemment la porte et je descends en panique, les mains tremblantes jusqu'au jardin où je ne tarde pas à exploser. Je m'avance vers le fond du jardin en pleurant, j'arrive pas à y croire.
Je suis vraiment mal.
Comment a-t-il pu. On a plus rien à se promettre mais... Enfaite je n'ai rien a dire, on n'est plus ensemble, il fait ce qu'il veut après tout...
Je suis dégoûté, je suis mal, et je me sens humilier. J'ai honte. Ma fierté en a pris un sale coup. Certes on est plus ensemble mais dieu sait comme je l'aime mais comme je le déteste tout autant. Il a quand même compter pour moi, j'ai encore quelques sentiments pour lui. Parfois je me demande si ça a été réciproque.
Il me dégoûte. Comment j'ai fait pour aimer un mec de ce genre. Il l'a fait exprès j'en suis sûr. Il savait très bien que j'allais venir le chercher pour qu'on parte, il le savait, encore une fois il cherche juste à me faire du mal.
Je peux plus me le voir. Il va le regretter, il n'a jamais connu mon second visage mais il ne va pas tarder à le connaître.
