La moisson.

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Je me lève sans efforts particuliers et enfile mes vêtement avant de filer dans la cuisine vide, à cette heure-ci, mes parents dorment encore, alors qu'il est tant pour moi d'aller pêcher, même si je n'en aurais pas vraiment besoin pour vivre, mes parents étant boulangers, mais la pêche est un peu un calmant, tout ce qu'on nous inflige est libéré dans la pêche, puis même si je devais en vivre, je ne pourrais pas vraiment, les pacificateurs prennent la plupart de nos prises. Je me rend au bord de la petite rivière et commence à pêcher, au bout de quelques minutes mon fil commence à s'agiter, je le remonte et sors ma prise, ce n'est qu'un petit poisson donc ce n'est pas vraiment une bonne journée, j'essaie de ne pas laisser mes pensées divaguer mais je me retrouve à penser aux deux malheureux qui, seront tirés au sort et envoyés sans pitié dans l'arène, enfin la plupart des tribut dans notre district, se réjouissent à l'idée d'être choisis, enfin surtout chez les garçons, les filles sont un peu plus nerveuses ce sujet, pour mon cas, je ne me réjouie pas, mais je ne suis pas anxieuse pour autant, j'ai 16 ans et je n'ai jamais eu besoin de prendre de tesserae, ce qui fait que mon nom ne sera écrit que 4 fois, les chances ne sont pas inexistantes mais sont très faibles. Je suis sortis de mes pensées par le fil de ma canne à pêche, qui montre que j'ai une autre prise, elle est un peu plus grosse et je juge que cela suffira. Je remballe et donne toutes mes prises aux pacificateurs qui font l'impasse sur le fait que je n'ai pas totalement remplis mon quota, je sais que c'est pour la moisson, les gens sont toujours plus gentils et fraternels ce jour là. Je me rends chez moi où mes parents m'attende assis tous les deux dans la cuisine. Je regarde l'horloge et remarque qu'il est déjà 12h00, notre moisson se déroulant à partir de 14h00, je pars -sous les ordres de ma mère- me préparer, je me lave dans une bassine d'eau tiède que ma mère m'a préparer, et je ne reste pas aussi longtemps que je le souhaiterais car l'eau commence à devenir froide, une fois rendue à ma chambre, je découvre que ma mère à préparait mes affaires, elle a disposait sur mon lit une robe bleu marine avec un col blanc et une ceinture blanche. Elle est vraiment magnifique, dans notre district comme dans la plupart des autres, le jour de la moisson est un des rares jours où nous sommes aussi biens habillés. Je tresse mes cheveux et les remontes en couronne comme je le fait à chaque moisson. Puis viens l'heure d'y aller, j'espère que je ne vais pas connaître les deux malheureux qui seront quasiment condamnés à mourir. Une fois arrivé, à l'hotel de justice, nous nous plaçons en file pour le recensement mais cela sert aussi, à voir qui n'est pas venu assisté à la moisson -si ça arrive, la personne sera punit, la présence de tout le monde est obligatoire.- .

Quand c'est mon tour, je tend mon bras au pacificateur, et il m'injecte une petite seringue pour prélever un peu de mon sang. Puis enlève l'objet de mon bras et je peux disposer. Je me place dans la ligne des filles âgés de 16 ans, au loin, je peut apercevoir, Tessa, dans la ligne, c'est ma seule amie, enfin puis-je dire que c'est mon amie, je n'en suis pas sûre, ils nous arrivé de nous parler à l'école et ils nous arrivent de pêcher ensemble quelques fois. Je suis sortie de mes pensées par Katalia, elle représente notre district au capitole et dois annoncés les deux "heureux élus", elles proclament un long discours que nous connaissons désormais tous par coeur, puis viens le tour du maire, lui aussi fait un discours en reracontant les treizes districts qui avaient tentaient de se rebeller ils y a quelques dizaines d'années, les Hunger Games sont leurs façons de nous montraient qu'une nouvelle rébellion ne servirait à rien qu'à détruire un autre district, et que le capitole aura toujours le dessus sur nous. Puis, des images de la rébellions passent, à l'écran apparaissent des batailles mais surtout des district en train de brulées -une autre façon du capitole de nous rappeler qu'ils ont le pouvoir et que nous n'avons aucunes chance contre eux-

-" Joyeux Hunger Games, et puisse le sort vous êtes favorable. Commence Katalia, Comme à l'habitude, honneur aux dames, finit-elle en s'avançant vers la grosse boule en verre qui contient 4 fois mon nom et tous les autres. Elle plonge sa main dedans et en sort un petit papier, je ne pense pas qu'elle se rende compte qu'elle tient la vie d'une d'entre nous entre ses mains.

"-Jade Meneen dit-elle avant que mon cerveau fasse le point sur ce qu'elle venait de dire, toute la foule se tournait vers moi avec de la compassion sur leurs visages.

Ce n'est pas possible, ça ne peut pas être possible, mais ça l'est. Je monte sur la scène au du moins mais jambes montent seules car ma tête n'a toujours pas fait le point. Katalia me félicite et me demande de me placer à ses côtés. Cela ne peut pas être possible, je vais me réveiller d'une seconde à l'autre, et j'aurais tout oublier. Mais non, je ne me réveille pas, cela est bien réel. Ma mort ne dépend plus que de quelques jours donc. Je sors de mes pensées quand Katalia annonce le nom du tribut mâle contre qui dans une semaine à peine, je me battrais à corps et âmes. "Nash Tenenn". Le garçon est surpris et semble se vider de sa couleur mais comme moi, ses jambes le traine sur scène, c'est un garçon brun et yeux sont aussi bleues que la rivière dans laquelle je pechais encore ce matin, il est un peu plus grands que moi et je me souviens l'avoir croisé quelques fois à l'école ou dans le district, mais je ne lui ai jamais parlé, cela m'arrange car si dans l'arène je dois le tuer, je préfère ne pas le connaitre personnellement, les pacificateurs nous entraines vers l'hôtel de justice et nous emmenes chacun de notre côté, dans des pièces pour faire les adieux à nos proches, nous avons 40 minutes et pas plus de 10 minutes par personnes, les premiers à entrer sont mes deux parents ils me sert contre eux et ils me répètent qu'ils m'aiment encore et encore.

Quand mes parents partent entrainés par les pacificateurs j'entends ma mère criée une dernière phrase.

"- Promet moi de gagner pour nous, pour elle !! Crie-t-elle.

-Je te le promets," murmurais-je.

Je dois gagner, pour elle.

La deuxième personne qui fit son entrée déclencha ma surprise, c'était Tessa, donc c'était vraiment une amie pour moi? Je suppose que oui.

"- Je suis désolé, tu as toujours était ma seule amie. Prononce t'elle avec peine.

-Toi aussi, tu es toujours la seule. Dis-je en essayant de ne pas pleurer, je sais que je serais filmé pour mon entrée dans le train et je ne veux pas montrer que je suis faible, sinon, je suis certaine de ne pas avoir de sponsors.

-Tu as une chance, j'en suis certaine, tu sais péché, tu sais reconnaitre les plantes comme personnes et je t'ai déjà vu tirer à l'arc.

-Tu-tu m'a déjà vu? Bredouillais-je. Je croyais que personne n'était au courant de mes excursions tardives, je savais tirer à l'arc, je me debrouillais bien, très bien même, la plupart des soirs de la semaine, je me rendais sur la plage et je tirais des choses oiseaux je n'en loupais aucun, j'étais encore plus forte à l'arc qu'à la pêche mais personne ne le savait, les armes était interdites dans mon district.

-Oui, un soir, je n'arrivais pas à trouver le sommeil je suis donc sortis et je t'ai vu, comment tu as décocher une flèche dans l'oeil de cet oiseau." Répond-elle finalement.

Puis elle dois partir, quelques minutes plus tard je dois faire de même, pour me rendre au train, sachant que je suis filmée, je reste neutre, je ne laisse pas paraitre mes émotions, je tente même quelques sourires, et je rentre dans le train, le calvaire peut commencer.

Hunger games: 51eme edition.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant