¤ Unforgettable ¤

Chapitre 15

« Malgré ça, je pense que je regretterais un jour ce qui arriva cette nuit là. »
...
Je me réveillais doucement, dans un lit encore chaud. Il me semble que j’étais nue, enroulée dans la couette, mais surtout collée à un homme, un homme que j’aime, Zayn.

Vous voulez que je vous raconte un peu cette nuit absolument magique, exceptionnelle ? Allez, vous le méritez.

|| FLASH-BACK || (Les scènes sont légèrement détaillées, donc si vous ne voulez pas lire, ne lisez pas.)

- Tu es à moi, April. Uniquement à moi. Me disait-il lorsque nous nous étions allongés l’un contre l’autre.
- Zayn, tu sais bien que c’est compliqué, tu as Perrie maintenant, moi… Baptiste répondis-je à contrecœur
- Pour l’instant présent, je te veux, et peu importe ce qui se passe autour de nous.
- Tu peux pas dire ça Zayn, pense à…

Je n’eu pas le temps de finir ma phrase qu’il m’embrassa, fougueusement.

Je sais bien pourquoi il avait insisté sur le fait que je lui appartienne. Jalousie. Voilà ce qu’il ressentait. Mais si seulement il savait à quel point je le désirai également..
Ses baisers devenaient de plus en plus entreprenants, il se plaça alors un peu plus sur moi, puis je me mettais bien droite, allongée, sous lui. Il glissa ses deux mains le long de mon corps, délicatement, comme pour redécouvrir quelque chose de pas si nouveau que ça.

Mes mains se placèrent derrière sa nuque, une autre sur son dos. L’attente était insoutenable, j’avais envie de lui, maintenant. Envie de retrouver ce qui me manquait.

Ses mains descendirent sur mon bas-ventre, j’avais cette impression de frissons, de papillons qui suivaient chacun de ses déplacements le long de mon corps. Ses doigts passèrent le long de l’élastique de ma culotte, sans encore l’enlever. Il continuait de me caresser, j’étais totalement vulnérable. Il décida de premièrement enlever mon tee-shirt. Ca faisait trois ans que je n’eu pas été dans une situation pareille, un désir fou et incontrôlable.

Un sourire m’échappa lorsque mon tee-shirt heurta le sol de sa chambre. Il ne restait plus que trois bouts de tissus à retirer de nos deux corps. Quelle hâte.

Zayn m'embrassa du long de mon épaule, à ma poitrine, et inversement.

En même temps, ma main se déplaça vers l’élastique de son caleçon, et la sienne, vers le milieu de mon dos, de façon à dégrafer mon soutien-gorge.

Lorsque je réussi à enlever son dernier vêtement, il sourit. Waw, il était bien, et ça me flattait.
Zayn remonta jusqu'à ma bouche et m’embrassa. Il esquissa encore un sourire. Un léger rire sortit de ma bouche.

Nous étions tous les deux extrêmement excités, et désireux de retrouver toutes les sensations que nous avions pu ressentir il y a trois ans. Vous voyez cette sensation d’impression que le feu brûle en vous, que vous n’avez qu’un seule envie : sauter sur votre partenaire, mais qu’au fond quelque chose, quelqu’un vous dit de ne pas le faire ? C’est ce que je ressentais. Avais-je raison ? On verra plus tard.

Je relevais enfin mon dos pour qu’il puisse accéder à mon soutien-gorge pour le dégrafer, cette fois, il avait réussi, il ne me restait qu’un seul et unique vêtement. On dirait qu’une sorte de pudeur s’installait entre nous, c’est étrange, pourquoi ça ? Zayn, aurait-il une infime conscience, et penserai-t-il à Perrie ? Non, je refuse de penser à cela. C’est moi qu’il aime, il l’avait dit « tu m’aimes, je t’aime, personne ne nous en empêchera, pas une deuxième fois. »

J’étais la seule encore vêtue de quelque chose. Zayn me retira sans tarder ma petite culotte, j'ai l'impression de redécouvrir son corps et lui de même, de redécouvrir cette sensation de bien-être, de chaleur, de redécouvrir le plaisir, pas uniquement sexuel mais aussi sensuel.