¤ Unforgettable ¤

Chapitre 17

Amy, Amelia, Amy, Amy, ce nom résonnait dans ma tête, je ne pouvais pas y croire, c’était impossible, ça fait deux ans qu’elle est morte ! On ne ressuscite pas comme ça !
...
J’étais tétanisée sur place, l’hôtesse d’accueil me fixait, elle ne me comprenait décidemment pas.

Pleins de choses se bousculaient dans ma tête. Zayn, était quasiment forcé de rester avec Perrie à cause de ce « soi-disant » drame, maintenant c’était sur.

Mais il me l’aurait dit si Amy était encore vivante.

C’est tout simple : il ne sait pas qu’elle est vivante. Je n’y comprends plus rien.

Quelle garce.

Garce.
Garce. Il n’y a pas d’autres mots. Et ça lui va très bien !

Après maintes réflexions, je repris mes esprits alors que l’hôtesse me fixait toujours.

- Quelque chose ne va pas mademoiselle ?
- Euh.. oui.. non non, c’est bon, merci, je.. je reviens, dis-je en sortant de l’hôpital

Je rejoignais Ryan en m’installant côté passager. Je fixais le pare-brise, regard au loin, je ne réalisais toujours pas.

- Qu’as-tu découvert qui te rende sourde et te mette dans cet état ? me disait-il probablement parce que je n’avais pas réagi à ses précédentes questions
- Si tu savais, mon dieu, ces mensonges enchaînés qu’elle nous faisait gober cette petite conne. Dis-je sans peser mes mots

Il s’attendait à ce que je détaille, mais rien.

- Et ? Poursuis ! demanda t-il
- Perrie vient voir Amy, sa meilleure amie, sensée être morte depuis presque deux ans.
- Qu..Quoi ? s’exclama t-il
- Oh, tu m’a bien entendue Ryan, elle nous mène en bateau, et tout le monde la croit, jusqu'à ce que j’arrive et me pose des questions. Va savoir depuis quand elle leur fait croire à ses répétitions tous les jours, non stop.
- On y retourne. Décida t-il après réflexion
- La fille de l’accueil me prend pour une folle, je n’y retourne pas !
- Si, viens, j’ai toujours des idées en or, t’inquiètes.
- J’attends de voir ça pour le confirmer alors, dis-je en sortant de la voiture.

Lorsque nous pénétrons dans le hall d’entrée de l’hôpital, étrangement chaleureux pour un établissement de ce type, Ryan finissait de m’expliquer son petit plan.

- En quoi puis-je vous être utile monsieur ? demanda Ericka, l’hôtesse dont je n’avais remarqué le nom inscrit sur sa blouse.
- Oui, je voudrais le numéro de chambre de mademoiselle Wilson, s’il vous plait.
- Je vous prierai de laisser votre compagne en dehors de l’hôpital, elle m’a fait une scène bizarre tout à l’heure.
- Excusez-là, cela fait longtemps qu’elle n’a pas vu Amelia, donc il faut comprendre. Et puis, je vous demande pardon, mais en aucun droit vous ne pouvez nous mettre dehors. Le numéro de la chambre s’il vous plait.
- 314, au deuxième étage, porte D. Si vous ne trouvez pas, demandez le service de rééducation, ça facilitera votre tâche, lâcha t-elle

Ryan la remercia rapidement, je fis de même mais elle me jetât un regard que je qualifierai de hautain. Madame ne se prend pas pour n’importe qui, apparemment.

Dans l’ascenseur, mes interrogations prirent fin une à unes ! Accident, fausse mort, hôpital, blessures, besoin de rééducation. Une belle suite logique.

Elle avait donc survécu, mais devait endurer des séances de rééducation.

Chambre 314, ça y est, on voit la porte.

C’est Ryan qui ira, pour bien s’assurer qu’on ne se trompe pas, Perrie ne l’a jamais vu, car il est avec les garçons très rarement.

Il pénétra dans la chambre, avec probablement l’accord qu’on lui avait donné suite à sa demande. Il avança de quelques mètres, puis ressorti en disant « Pardon, je me suis trompé de chambre, excusez-moi mesdemoiselles. »