CHAPITRE 1

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Raby Al Hassan Bâ:


Vouloir dormir et ne point parvenir à clôre les yeux, comme toutes les nuits, depuis quelques temps je suis submergée par la solitude et ce subtil envie d'être avec cet être qui habite inlassablement mes pensées. L'ennui est ce sentiment qui me tient en compagnie toutes les nuits.

On dit que l'ennui nait souvent de deux faits: La solitude et la contrariété. Par eux l'organisme est défait, on le vit par manque de variété. Je ne pense pas à ce que peut être un spectacle, mais à l'existence stéréotypée qui est pour la conscience un obstacle. Parfois on le vit comme une menace de mort, mais par expérience c'est même un temps fort. Sans vouloir y resquiller, l'ennui est un train des grands Hommes. Etant très sophistiqué, il nous le faut pour arriver au summum. Il amorce le stress, Qui vient s'occuper du reste. Face à l'ennui le stress doit nous servir de dérivatif. Il rime avec préservatif, mais peut être à titre curatif. Pendant la nuit sombre de l'ennui, on a toujours l'air ambigu. On exprime des pensées longtemps enfuies, avec des ambitions souvent contigus. L'ennui doit être peint aux ambitions, sans aucune forme de conditions. Il ne doit nous occasionner la chute, mais nous servir de moment de réflexion. il met notre cerveau en rut, la passion se fond dans la prédilection, prédilection qui renvoyait à Assane Gackou l'époux de ma meilleure amie. On dit souvent que le nuit éveille la sensibilité de l'Homme et le rend fort vulnérable à se pencher à ses désirs les plus refoulés. À ce moment précis de la nuit je ne voudrais qu'une chose, qu'il soit là prêt de moi et lui chuchoter à l'oreille "ALLUME-MOI...", de chatouiller mon âme avec ses lèvres, ses doigts où peut-être même sa cravate. Mes pensées se figérent sur cette dernière. Était-elle vraiment longue et grosse comme la décrivait Nafissatou Bâ? Ou l'était-elle seulement à ses yeux ? Rien qu'en pensant au fait de le sentir au fond moi, je sentais ma toise s'humidifier. Plus il occupait mes pensées plus mes envies obscènes augmentaient, prise d'une exhibition, allongée sur le lit, les jambes écartées, je laisse entrevoir mes désirs, cédant à la tentation, je fis descendre sensuellement la couette en me mordillant les lèvres. Ma main droite effleure expressément mes seins. Signe de plaisir et d'excitation mes tétons se durcissent sous la pression du vice. Je m'attarde sur ces derniers en les titillant sensuellement. J'avais le corps et la foufoune en feu, réclamant avidement la verge d'Assane sentir la saveur pimentée de son sexe, la fragrance poivrée de son désir. Le sentir avec son corps houleux se pliant à mes lèvres, être l'oscillation, le chavirement de mes pupilles rivées en son âme d'étang, goûter au sucre de sa peau, au sel de sa sueur, le sentir aller et venir en moi comme une houle, une marée secouée de bourrasques, ballotant mon être consentant au delà de la jouissance traversant le seuil de l'orgasme, les sexes accolés aux multiples porte de l'extase. Pour combler ce manque je joue de mes mains en me caressant le clitoris pour remonter sur mes seins et redescendre derechef sur mon clitoris que je stimule à l'aide de mon indexe et mon majeure le plaisir monta d'un cran et me poussa à croiser instinctivement mes jambes et introduis deux doigts en moi, je faisais des va-et-viens lascives en tâchant d'introduire plus profondément mes doigts le plaisir montait en crescendo m'incitant à augmenter le rythme de mes doigts "Sssssssst Annhhhhh" lâchai-je en accélérant les va-et-viens. "Annnhhh ouuihhh Assane Kate meuh, kate meuhhh"(Baise moi oui Assane baise moi). Criai-je presque en m'imaginant être prise en levrette par Assane. Plus je continuais mes vas-et-vients, plus mes sens se mirent à vibré, me ballotant d'une rive de pensées perverses à une fleuve de plaisir indescriptible. Je commençais à prendre les pieds, je recroise mes jambes et retire ma main de ma fente et me mis à la tapoter sauvagement dû à ce désir torride qui me guidait vers l'orgasme. C'est avec le corps vibrant, les paupières battants que je succombe à une forte orgasme.

Il m'a fallu cinq minutes pour retrouver mes esprits et parvenir à trouver le sommeil sans pouvoir à vaincre cette flemme qui m'empêchais de me lever pour changer les draps et me purifiée.

DÉVASTÉE: une attirance dévastatrice Où les histoires vivent. Découvrez maintenant