Chère Jane

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Chère Jane

Cette lettre est datée du 22 Juin, c'est tellement dur de t'écrire sachant que je n'aurais jamais le courage de poster cet écrit. Mais il faut que les mots sortent, c'est irrévocablement dur pour toi mais ça l'est pour ton entourage aussi. Nous ne sommes pas beaucoup proche je le sais, mais te voir te détruire devant mes yeux, chaque fois que je vient te rendre visite non merci. Te voir comme ça me met une claque au visage, et je me remet en question. Il est sur que ses dernier mois tu ne n'étais pas joyeuse. Tu a changé, toute seule ou peut-être grâce à lui. Tu est devenue si morbide, si...triste. Et cet imbécile y est pour responsable. Il t'a abandonné, certes mais remet toi. Remet toi vite, sinon je viendrais te mettre un coup de pied au cul pour te faire bouger haha. J'ai rit à ce que je vient d'écrire, nerveusement. Je pense que tu ne te rend pas compte que en restant dans ton lit, à pleurer toute la journée, tu ne t'en sortira jamais.

Hier je suis venu te rendre visite, encore une fois tes parents m'ont indiquer ta chambre. Ce putain de couloir je le connais par coeur, je le fait pratiquement toute les semaines. Et juste ne se resque u'une fois te voir dans le salon me ferait un grand plaisir. J'ai remarqué une trace à ton poignet, et je te l'es tfait remarquer. En te disant que la mutilation ne sert à rien, détruit encore plus. Tu n'a peu-être rien dit mais la semaine d'après il n'y avait aucune trace, juste celle la, en train de se refermer. Je m'en serais voulus  si tu était tombé la dedans. C'est un cercle infernale, tu le sais. Tu a perdu du poids également, mais sur ce point je te comprend. Je te comprend mais ça n'empêche que ce soit mal. Comprend tes parents et tes amis, ils ne te veulent pas du mal, ils ne veulent pas t'attrister encore plus. Ils ne t'interdisent par d'être triste, ils t'interdisent de te laisser aller. Parce qu'il faut le dire, tu te néglige.

Je veux juste ton bien, Jane, je veux juste que tu redevienne heureuse. Mais au fond, as-tu déja té heureuse ? Je me le demande.

A la semaine prochaine.

 Ton Louis.

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