Pourquoi ? ( Pansmione)

drago Malfoy

Le jour de voir Drago arriva , Hermione se leva s'habilla et déjeuna mais aucun signe de vie de Pansy . Et après l'avoir cherché dans tout le manoir tout le monde commençait à s'inquiéter. Mais c'est en voulant aller se brosser les dents que la griffondor trouva son amie assise sur le sol de la salle de bain , genoux contre sa poitrine. Son corps fesait un balancier, elle semblait comme possédé , on aurait dit un enfant en détresse.
- oh Pansy ...
- je ne peux pas !
- tu a dit pareil pour Rogue et on a réussi à lui parler ensemble.
- tu resteras ?
- bien sûr.
Elle lui lance un sourire d'encouragement. Puis s'agenouille à sa hauteur et l'enlaça tendrement mais Parkinson commença à pleurer .
- calme toi , je ne te ferais aucun mal .
- tu es mon amie ?
- absolument .
La brune se rapproche et celle leurs lèvres pour un baisé doux mais toujours rapide qui aida la serpentard à reprendre ses esprits.

Quelques heures plus tard elles étaient toutes les deux devant le château et toujours main dans la main. Elles descendirent aux cachots et Hermione toqua à la porte de Drago . Celui ci ouvrit un peu surpris.
- bonjour Dray
- salut mione , tu devais venir ?
- oui t'as pas reçu ma lettre .
- euh non à part si c'est celle avec l'oiseau gris qui m'a agressé.
- c'était elle .
- et donc quelle est la raison de ta visite ? T'es vacances sont finis ?
- oui , je reprends demain. J'ai une "surprise " pour toi .
Elle se décala pour laisser le blond apercevoir Pansy .
- coucou Pans' tu vas mieux ?
- un peu ...
- donc , comme j'allais te le dire elle a besoin de te parler et moi je suis là pour vérifier qu'elle ne fuit pas à l'autre bout du monde.
- d'accord, prenez place sur mon merveilleux canapé.
Les deux professeures s'assirent sur un long fauteuil vert foncé.
- Pansy tu peux commencer. Lui demanda gentiment Hermione.
Elle resserra la main sous son emprise .
- je m'en souviens...
- je ne sais toujours pas de quoi tu parles .
- mon séjour dans ta cave ...
- tu viens pour m'engueuler et cesser notre amitié ?
- non , c'était de ma faute .
- tais- toi, tu n'as rien fait pour mériter ça, personne ne mérite de vivre ça...
- on pourrait avoir ton point de vu sur la soirée s'il te plaît. Questionna la griffondor de la même manière qu'avec Severus.
- euh ouais , bien sûr. Pour moi c'était un jour banale , je restais dans ma chambre pour éviter les doloris qui fusaient toujours dans le salon et je descendais seulement pour les repas . Au petit déjeuner j'ai vus qu'ils avaient amené une de leur nouvelle victime mais elle était cagoulée . Vers 16h30 mon père m'a appelé pour m'obliger à assister à une de leur partie de plaisir . Je n'ai pas osé dire non et pour tout vous dire je ne savais absolument pas ce qu'ils feraient le soir et je n'avais aucunement envie de le savoir. J'ai quand même été traîné dans la cave , Dolohov m'a mis dans un coin et m'a dit ces terribles mots :
- le jour est arrivé Drago , regarde comment font les vraies mangemorts et tu peux même profiter en te masturbant si l'envie t'en vient .
J'ai eu un frisson , je ne pensais pas qu'ils allaient aussi loin dans leurs délires bizarres. J'ai regardé autour de moi et j'ai vu une fille nue aux cheveux noirs de jaie , elle pleurait en silence et je ne l'ai pas reconnu. Puis ils ont commencé leur affaire, ils la pénétraient de partout et elle hurlait espérant avoir de l'aide. Moi j'étais figé sur place, effrayé. Cette fille fermait les yeux sûrement dans l'espoir que ce ne soit qu'un simple cauchemar. Et à côté d'elle ces gros porcs poussaient des râles de plaisir. Puis désespérée elle a balayé du regard la cave pour trouver une issue. Et ses yeux ont croisé les miens, je t'ai vu toi Pansy Parkinson... Ils sont enfin repartis en rigolant et j'ai réalisé, je venais de te voir te faire violer par mon père et le tien et je n'ai rien fait pour t'aider. Tu étais par terre tel un animal mort sans défense. Je voulais te prendre dans mes bras et t'emmener le plus loin possible mais j'ai été trop lâche comme toujours.
Ensuite au repas je me sentais mort , à coté de moi mon batard de père était fière de lui et ma mère fesait l' ignorante . Tu sais que tu es comme une sœur pour moi, mais une petite sœur que je n'ai pas réussi à protéger. Je suis monté dans ma chambre et Severus m'a rejoint l'air affolé, je lui ai dit quelques mots mais il a compris le message . Le lendemain tu n'étais plus là alors ils se sont vengés sur une moldue . Moi j'étais un peu soulagé même si j'avais envie de passer mes yeux à l'acide pour faire disparaître de ma tête ton visage et tes cris . J'écrivais énormément de lettres à Rogue qui me les renvoyait car tu n'étais pas prête. Enfin , en septembre tu es arrivée sur le quai toute souriante et joyeuse à rire aux blagues de Blaise et à nous parler de tes vacances imaginaires. Je n'ai pas compris alors je t'ai laissé partir dans tes délires car je préfère largement de voir sourire que pleurer . Voilà, tu connais toute l'histoire, ce soir là j'ai perdu le peu d'innocence qu'il me restait.

Le blond pleurait et sa meilleure amie aussi .
- Pansy , je t'aime vraiment.
- moi aussi ...
- je peux te serrer dans mes bras ?
- moui...
Le câlin fut long et délicat mais il signifiait le retour de leur amitié.

Ils sortirent ensuite tout les trois pour faire un tour autour du lac noir . Drago repartit dans ses cachots quelques minutes plus tard laissant les filles seules. Hermione raccompagna son amie à ses appartements . Celle-ci s'effondra sur son canapé et se remit à sangloter .
- Pans' tu as été forte aujourd'hui, il faut te reposer maintenant.
- je ne vais pas bien.
- je sais , mais je te soutiendrai...
Elle essuya les yeux mouillés de la serpentard et embrassa son front avant de repartir chez elle . La Parkinson était enfin en paix avec elle même et avec ses souvenirs , elle s'écroula de fatigue presque instantanément.

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