Notre père, ingénieur chez Samsung, a emmené notre petite famille, ma mère, moi et ma petite sœur, Aliénor, vivre à Séoul.
Elle et moi sommes passionnées d'art depuis toujours et c'est avec beaucoup d'excitation que nous attendons notre rentrée sco...
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RAPHAËLLE :
Je n'ai pas pu parler de la journée avec ma petite sœur. Nous étions chacune bien trop occupées à découvrir les bâtiments, l'organisation, et les nouvelles personnes qui allaient maintenant faire partis de notre quotidien de lycéennes... Mais cela me peine de ne pas aller la voir, et de ne pas lui demander comment s'est passée sa première journée de Lycée. Je sais que c'est important pour elle, mais pendant le dîner en famille elle n'a que raconté les banalités... Je suis persuadée qu'elle aura pour moi des détails spéciaux... Hihi ! Lorsque je suis sûre que mes parents sont bien installés devant la télévision, je vais frapper à la porte d'Aliénor...
_«Aliénooor??? Je peux entrer ?»
J'espère bien que ma voix douce va avoir raison de sa bouderie...
ALIÉNOR :
Je suis assise confortablement sur mon lit avec mon téléphone dans les mains. Je me repasse toute la journée dans la tête et ne peux m'empêcher de penser à ce Jungkook... Tout d'un coup la voix de ma sœur me sort de ma rêverie. Qu'est-ce elle me veut elle ?!? Je la boude... Je ne prend même pas la peine de lui répondre et m'enfouie dans mes couvertures pour éloigner au maximum sa voix de mon esprit.
RAPHAËLLE :
D'une voix plaintive je lui murmure à travers la porte :
_«Aliénor ! On ne s'est pas parlé de la journée !!!»
Je fait une pause et soudain un éclair me traverse l'esprit...
_«Et puis, j'ai quelque chose à te demander...»
Je baisse encore la voix d'un ton :
_«...à propos du garçon qui ne t'as pas lâché des yeux jusqu'à ce que tu montes dans la voiture !!!»
ALIÉNOR :
J'essaie de me boucher les oreilles mais sa dernière phrase captive mon attention.
_«Quel garçon ?? De qui tu parles ??!»
Je n'étais même pas avec lui en sortant de l'école...
Je décide de sortir de mon lit et j'avance vers la porte d'un pas hésitant.
_«Si tu n'as rien de croustillant à me dire sur toi je ne t'ouvrirai pas la porte !»
J'imagine qu'il ne s'est rien passé de spécial de son côté... Elle perd vraiment son temps à venir se coller à ma porte.
RAPHAËLLE :
Je trépigne presque d'excitation et de plaisir que mon accroche est marchée...
_«Je te jure que j'ai vu un garçon te suivre du regard à la fin de la journée ! Et puis... il y a un demi-dieu dans ma classe !!!»
