Les creepypasta

Ezekiel

J'avais douze ans la première fois qu'Ezéchiel m'a contacté. J'ai dû me procurer un nouveau téléphone, car mon chiot pensait que ce serait une bonne idée de dévorer l'ancien. J'étais l'un de ces enfants gourmands qui exigeaient la technologie la plus récente et la plus performante. J'ai d'abord demandé un Blackberry, et en cas de refus, j'ai fait la moue pendant un certain temps. Comme nous étions relativement pauvres et j'étais incroyablement pointilleux, mon grand-père a réglé les choses et a dit qu'il trouverait le modèle exact de téléphone que j'avais précédemment sur eBay ou Craigslist, car le modèle n'était plus vendu dans les magasins. J'ai accepté l'alternative, car j'aimais vraiment mon téléphone, avant qu'il n'entre dans le système digestif de mon chien, c'est-à-dire.

Environ une semaine après, j'étais assis sur le canapé, mon chiot allongé sur mes genoux et mon ordinateur portable à mes côtés. Je détestais les gens, je l'ai toujours fait et je le ferai probablement toujours, alors j'étais scolarisé à la maison en ligne. Je sais que cela semble un peu en avance sur son temps, mais le programme collégial en ligne de notre État était inscrit au collège et ma mère devait travailler, elle ne pouvait donc pas rester seule avec moi à la maison. Tous les jours, jusque tard dans la soirée quand elle rentrait à la maison ... j'étais seule. Cela ne me dérangeait pas, la plupart du temps, mais cela pouvait devenir un peu insupportable, d'autant plus que j'étais sans téléphone. J'ai entendu frapper à la porte. J'ai poussé le chien endormi de mes genoux, montant et ouvrant la porte, puis l'ouvrant pour voir mon grand-père, me souriant et tenant un petit paquet. Il était surtout sourd, donc il m'a fallu un certain temps pour comprendre son babillage.

Apparemment, quelqu'un sur Ebay lui avait vendu un téléphone remis à neuf, dans le modèle exact et la couleur exacte comme mon ancien. J'étais assez excité, bien que déçu quand j'ai réalisé que je devais attendre que ma mère rentre à la maison, afin que nous puissions l'activer. Une fois cela fait, j'ai immédiatement commencé à jouer avec, en m'assurant que tous mes contacts étaient toujours là. Certains d'entre eux étaient manquants, ce qui a tendance à se produire lors du passage des informations vers un nouveau téléphone. J'ai remarqué que d'une manière ou d'une autre, certaines informations étaient fausses.

Quelques photos étaient au téléphone, mais aucune dont je me souvienne avoir pris. Il y avait l'un d'un grand saule pleureur, bien qu'il soit principalement brouillé par le brouillard, avec un vieux camion rouillé et une vache derrière une clôture. Le vieux camion était celui dont je me souvenais être celui de mon grand-père, et il y avait un saule pleureur au milieu de la ville où vivaient sa grand-mère et lui, ainsi que quelques fermes laitières plus à l'ouest de là. Mon grand-père a dû jouer avec le téléphone plus tôt, ce qui était logique, car il était enfantin dans l'âme et était toujours en train de jouer avec les choses. À l'époque, je ne m'arrêtais même pas et pensais au fait que le colis était encore scellé quand il l'avait apporté.

En parcourant les contacts, j'ai constaté qu'il ne manquait personne d'importance, juste de vieux amis avec qui j'avais depuis longtemps cessé de parler, mais il y avait un contact qui se démarquait. Il n'avait pas de nom, c'était juste un numéro sans étiquette, et le numéro n'avait pas le même indicatif régional que nous, donc il ne pouvait pas s'agir d'une personne locale. C'était à la toute fin de ma liste de contacts, où les numéros d'urgence préprogrammés étaient répertoriés. Je n'y ai rien pensé.

Le premier appel a eu lieu vers 20 heures le même jour. C'est arrivé des années avant que je ne commence à parler à Ezéchiel, donc je ne m'en souviens pas beaucoup. J'étais allongé sur le lit, avec mon chien à côté de moi, quand j'ai entendu mon téléphone sonner. Je l'ai ramassé distraitement sans vérifier d'abord le numéro.

"Bonjour?"

Il n'y a pas eu de réponse pendant quelques secondes, et j'étais sur le point de raccrocher, avant qu'il ne parle.