Prologue

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{version 21 décembre 2023}

Le ciel ombragé de la gare annonçait une terrible averse. Elle espérait que la pluie s'abatte dès qu'elle pénétrerait dans le train. La main moite serrée autour de la ganse de cuir de sa valise, elle attendait désespérément le Poudlard Express. Rien.

Ses yeux, d'un bleu surnaturel, ne pouvaient s'empêcher de scruter l'horizon. Au loin, elle pouvait apercevoir deux premières années qui semblaient perdus. Ces premières années... Facilement reconnaissable dans leur habit maussade qui n'arborait aucune couleur des quatre maisons.

{ version 15 février 2023}

Ils regardaient partout autour d'eux et jetaient de rapides coups d'œil sur le bout de papier qu'ils avaient en main. Elizabeth était passée par là à une époque, mais cette année, elle entamait sa septième année avec plusieurs appréhensions.

Un océan de questions la noyait dans ses pensées. Poudlard représentait tout pour elle ! Une deuxième maison, un endroit rempli de souvenirs chaleureux... un lieu où elle avait réussit à se découvrir et à forger sa personnalité.

— Une nouvelle et dernière année nous attend !

Elizabeth sursauta. Elle porta une main à son cœur. Celui-ci frappait les os de sa cage thoracique à chacun de ses battements. L'adolescente reprit ses esprits et tourna les talons. Un jeune garçon arborant les couleurs de Serdaigle lui sourit. Victor Lovegood gardait dans son regard les mêmes étoiles qu'à sa première journée.

Elle étira ses lèvres en un doux sourire. Il était comme ça. Victor avait bien beau être un habitué, il arrivait toujours à trouver l'émerveillement derrière chaque chose.

— Je ses que l'année va passer vite, conclut-elle.

Quelqu'un frôle son épaule. Il essayait de contourner la foule qui se faisait de plus en plus grande. Elizabeth porte son attention sur le jeune homme, plutôt grand, qui semble pressé de rentrer dans le Poudlard Express qui venait tout juste d'arriver. La Gryffondor décide d'imiter se dernier.

Sans grande surprise, Victor décida de s'assoir dans même compartiment que ses amis de Serdaigle. Quant à Elizabeth, elle tentait de retrouver Maugrey, Minerva et Rubeus, mais en vain...

Le train allait bientôt quitter la gare. Elizabeth abandonna sa quête première et se contenta de trouver un autre wagon qui pourrait l'accueillir. En ce premier jour d'école, le train grouillait d'élèves et cela rendait la tâche encore plus difficile ! Finalement, elle parvenue à trouver un compartiment où un jeune homme y était installé, le même qui l'avait accroché quelques minutes plus tôt. Plus aucun choix ne s'offrait à elle. Elle étira ses lèvres en un large sourire et resta près de la porte.

— Puis-je m'asseoir ? questionna-t-elle.

Il la regarda un bref instant et rangea son carnet noir dans sa valise, avant de lui présenter le banc devant lui. Elizabeth le remercia et s'empressa de s'asseoir avant que le train ne se mette en marche.

— C'est la première fois que je te vois ici, entama-t-elle un début de conversation.

Il resta de marbre et ne bougea pas d'un poile. Il se contentait de la fixer.

— Il ne faut pas oublier que Poudlard est immense ! Comment t'appelles-tu ?

— Tom Jedusor.

Il prononça son nom à contre cœur, comme si chaque syllabe le torturait.

— Je me présente, Elizabeth Griffondor ! Tu dois sûrement te douter de ma maison. Et toi, tu es dans quelle maison ?

— Serpentard, répondit-il sèchement.

Elizabeth parcourut son uniforme et reconnu les couleurs de serpentard. Son regard s'arrêta sur l'insigne de préfet qu'il portait sur sa robe de sorcier.

— Je vois que tu es préfet en chef, félicitations !

Elle afficha un léger sourire et replaça un mèche châtain qui la gênait derrière son oreille.

— C'est grâce à mon travail acharné et ma conduite exemplaire.

Il étira les commissures de ses lèvres en un sourire arrogant. Elizabeth n'y porta guère d'attention et poursuivi sa conversion.

— Est-ce que tu as des amis ?

— Je préfère ne pas en avoir, je ne ferais pas exception pour toi.

Il savait pertinemment qu'il s'agissait de la première à lui parler de manière cordiale, mais elle n'était rien de plus qu'une distraction sans la moindre pertinence. Néanmoins, un drôle de sentiment qu'il ne savait expliquer lui parcourait le corps quand ses yeux charbonneux se posaient sur elle.

Le train s'immobilisa et ils sortirent. Elizabeth lui sourit une dernière fois, espérant le revoir un jour. Puis elle se mélangea de nouveau à son groupe d'amis.

Je tiens à préciser que nous sommes en 1944 et Harry Potter n'est pas encore né. Mcgonagall est encore une étudiante.

Et si... {terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant