[Countryhumans]- 𝘉𝘰𝘳𝘥𝘦𝘭 𝘥𝘦 𝘔𝘦𝘳𝘥𝘦 !

Prologue

- Deux secondes, je commence. Erm erm ! AAAAAAAAAAHAAAAAAAAAAHAAAAAAAAAAAHAAAAAAAAA-

- TA GUEULE !

'C'est pour le bien de tous.' qu'il disait.

- TOI TA GUEULE !

- TOI TA GUEULE !

- LAISSE MOI CHANTER !

- ET LAISSE MOI BOSSER TRANQUILLE !

'Il le faut, pour éviter d'autres potentiels problèmes, et une possible IIIe guerre mondiale.' qu'il disait.

- BOSSER DE QUOI ? UNE TIER LIST DES DIFFÉRENTES MARQUES DE VODKA ?

Et un grand bruit sourd retenti, comme une chaise rangée violemment, puis une porte claquée.
Et des cris.
En russe, en anglais.
Mais surtout incompréhensibles.

'Je sais que ce sera difficile, mais vous pouvez vous gérer, vous n'êtes pas des enfants.' qu'il disait.

L'allemand présent dans la maison soupira. Un long soupir, désespéré et empli de haine, sa tête dans ses mains. Manger. Manger devrait sûrement le calmer un peu. Puis après il recommence a bosser. Ouais, il va faire ça. Et détruire son rythme de sommeil aussi, à cause des deux autres. Mais ça ce n'est qu'un détail.

Il se leva, faisant crisser sa chaise le plus possible, mais en entendant un autre cri assourdissant, il savait que ce n'était qu'une faible mélodie noyée dans un concert de Death Metal.

Il sortit de sa chambre, les mains sur ses oreilles en regrettant de ne pas avoir installé de cloisons anti-son, puis descendit vers la cuisine.

Ah, maintenant il se jetait des objets à la têt-
Ah bah non, c'est eux qu'ils jettaient aux meubles environnants.

'Des dolipranes. J'achète des dolipranes en masse la prochaine fois.' pensa le pauvre allemand, ouvrant la porte du réfrigérateur pour chercher ses nouilles instantanées.

Sans succès.
Alors qu'il savait où il les avait mises.
Et il avait même noté son nom dessus.

Il soupira à nouveau, sa rage augmentant encore, et se permit d'ouvrir la poubelle, juste pour vérifier.

Et il trouva la boîte de ses nouilles instantanées.

Il soupira, encore. Puis trembla. Retira ses lunettes. Et se pinça l'arête du nez.

- Je vous jure quE JE VAIS VOUS TUER DANS VOTRE SOMMEIL PUTAIN !

Bizarrement, la maison devint plus calme après ça.
Mais l'allemand le savait, ce n'était que temporaire.

Il sentait qu'il allait avoir une grosse discussion avec quelqu'un prochainement.