Chapitre 1 : Arguments

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- Ah, bonjour Germany ! S'exclama une voix autoritaire en voyant le pays entrer dans son bureau. Quand on parle du loup. J'aimerai m'entretenir avec toi au sujet des dossiers rendus-

Cependant, aussi imposant qu'il était, il ne pu s'empêcher de se taire lorsque l'allemand lui coupa la parole, quand bien même c'était l'une des choses que l'organisation appréciait le moins.

- Je sais ce que tu vas dire ensuite. Je suis là parce que je le sais. UN, commença Germany en regardant ladite organisation dans les yeux, l'air a bout. Je ne peux plus supporter cette collocation forcée. Je sais, on est censé s'en sortir, mais j'en peux plus. Ils hurlent comme des chameaux que l'on égorge, ils se battent sans arrêt... J'en peux plus, UN.

L'allemand avait sa tête dans ses mains et soupirait, espérant peut-être que l'organisation allait revenir sur sa décision.

- Germany, je comprends ton ressenti, mais je ne peux mettre un terme à cette collocation. C'est pour le bien de tous.

'Dit plutôt que tu ne veux pas admettre ton échec et revenir sur ta décision.' Pensa Germany, mais il se retint de le dire à voix haute.

Il ne fit que soupirer de nouveau avant de passer un maigre tas de documents, sûrement important, à l'organisation.

- Alors je suppose que tu ne devras pas espérer le même niveau de productivité qu'avant.

Puis l'allemand sortit de la pièce, sans chercher à écouter plus que cela UN. Il était fatigué, et voulait dormir.
Pour ne plus jamais se réveiller, peut-être, mais il sait que ça n'arrivera pas.
Il sera encore réveillé par leurs hurlements et combats.

Son épaule rencontra quelqu'un, le faisant sortir de sa transe alors qu'il marmonna un bref 'pardon'.

Puis son sourire poli se crispa un peu, en voyant son collègue Poland.

Ce n'est pas qu'il ne l'appréciait pas, au contraire, mais il y avait toujours eu un certain malaise entre eux. Le passé avait laissé des séquelles, et les deux le ressentait dans leurs échanges.

Le polonais lui renvoya un sourire poli, avant de ne simplement répondre qu'un 'Ce n'est rien.' et de repartir, permettant à l'allemand de souffler.

Il ne se sentait pas d'avoir une énième discussion gênante avec Poland.

Et alors qu'il repartit, c'est Japan qui le stoppa.

Bien que fatigué, il lui souria poliment, ce que la japonaise lui rendit, avant de parler, visiblement inquiète.

- Germany, bonjour, commença-t-elle avant de regarder de part et d'autre d'eux, comme si elle cherchait quelqu'un. Si tu croises America, tu peux lui dire que ce qu'il a prit appartient à China ? C'est un produit très important, et il ne veut pas un second virus sur la planète. Il a déjà assez de problèmes comme ça à gérer.

Japan regardait ses pieds, un peu plus inquiète encore, alors que Germany ne fit que hurler intérieurement. America n'était pas un enfant, alors pourquoi agissait-il comme tel ?
Maintenant il vole des trucs douteux à China ? Vraiment ?

Germany le savait, il n'avait pas une opinion très haute de l'américain (bien qu'avant il le respectait énormément, mais que voulez vous, les temps changent) mais à ce stade il ne faisait que le surprendre, baissant la barre jusqu'à ce qu'un jour elle soit au même niveau que les enfers.

[Countryhumans]- 𝘉𝘰𝘳𝘥𝘦𝘭 𝘥𝘦 𝘔𝘦𝘳𝘥𝘦 !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant