Recueil d'O.S. | Asanoya

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Chaque jour était le même que le suivant.

Il était une fois un monde gris et vide, surplombé d'un ciel couleur anthracite, où chaque individu se levait chaque matin, pour aller au travail. Travaillait la journée pour gagner de l'argent. Et gagnait de l'argent pour se lever dans un lit plus grand.

Chaque jour était le même que le suivant.

Les bâtiments en ciment indestructible encadraient les larges avenues goudronnées, emplies d'âmes sans vie se mouvant sans but. Les aiguilles des horloges tournaient, mais elles ne signifiaient plus rien.

Et tout ce petit monde, aiguilles, immeubles et personnes, semblaient se dresser fièrement, mais en s'approchant on voyait toutes leurs fissures.

Chaque jour était le même que le suivant.

Visages exténués, mines tendues, regards éteints, traversant la vie sans la voir, obnubilés par des tas de chiffres écrits sur des bouts de papier.

Larmes, colères refoulées, cris d'enfants, rêves déchirés, passions secrètes, terreurs enfouies, haine, violence meurtre, suicide, toute la réalité du monde s'étalait devant eux, mais n'allumait plus aucune lueur d'humanité ni de pitié dans ces orbites vides.

Silencieux, fade, inodore, incolore. C'était le quotidien, le monde de [   ].

Chaque jour était le même que le suivant.

[   ]. Une paire d'yeux entre le marron noisette et le marron-brun. Une chevelure mi-longue, ni vraiment claire, ni vraiment sombre. Une grande taille, mais pas trop.

[   ]. Il avait dû avoir un nom, autrefois, sans doute. Il l'avait oublié. Tant pis.

Chaque jour était le m-

Un sourire décidé, deux yeux brillants.

Et une petite mèche blonde qui contrastait avec tout un monde.

Il était une fois un monde gris et vide, qui venait de prendre une couleur.

Il était une fois un humain qui s'appelait Azumane Asahi, et qui était tombé amoureux.

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Bonjouuur!! 

Ce que vous venez de lire, c'est le fruit de mon ennui en cours de français (pitié, donnez-moi un.e bon.ne prof l'année prochaine, parce que je commence à en avoir marre de refaire les figures de style et la conjugaison du subjonctif pour la 4ème année consécutive).

C'est un peu particulier, plus un poème qu'un vrai récit, mais c'était important pour moi de l'écrire.  De parler de la façon dont je perçois le monde, et de la façon dont certaines personnes, à une petite échelle, ou à  une très grande échelle, peuvent changer les choses, changer le monde, changer les gens.
Romantiquement ou platoniquement, on rencontre tou.te.s un jour des personnes qui nous changent, et qui nous rendent heureux.ses.
Et vous aussi, chacun.e d'entre vous, vous êtes cette personne pour quelqu'un.

Prenez soin de vous, et à bientôt!