Apparition!

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Mahaleo Rabesoa, est une fille comme les autres, même si elle est assez populaire dans son lycée. Ici elle a rencontrée ses meilleures amies. Alya et Camille, l'une est malbaraise et l'autre est métropolitaine. Elle, Mahaleo est malgache. Ce trio est inséparable, comme des sœurs elle se disent tout.

Comme tout les week-ends, elles allaient dans un champs de flamboyants près de chez elle, à la plaine des palmistes, à la Réunion. Un jour, le grand-père de Mahaleo, Maurice, avait voulu faire un cadeau à sa petite fille, alors avec l'aide des meilleures amies de cette dernière. Ils firent une cabane, dans ce même champs de flamboyants. La surprise était plus que parfaite, Maurice était sûr que cela avait marqué à jamais Mahaleo. Mais un jour, tout changea, il était vendredi et, comme d'habitude, Mahaleo sortait la première du lycée. Elle attendait ses amies pour se dire 'à demain', en attendant, certains élèves lui faisaient un signe amical, pour lui saluer et lui souhaiter un bon week-end. Une fois ensemble, les filles se disaient au revoir et chacune partaient chez eux. Pendant le trajet, Mahaleo avait un mauvais pressentiment mais elle se disait que ce n'était rien. Une fois devant le portillon de sa maison, elle entendit des pleurs, celles de sa mère, les frissons parcouraient son corps et dans un élan de courage, elle courut, ouvrit le portillon et fonça en direction de là où les pleurs se faisaient entendre. Une fois arrivée dans le salon, elle vit sa mère en larmes. Le téléphone était par terre et en voyant sa fille dans l'incompréhension et la peur, Clarisse dit d'une voix tremblante «Chérie, grand-père nous a quitté !». À ce moment-là, Mahaleo s'écroula au sol et fondit en larme. Ce fut une terrible nouvelle pour toute la famille Rabesoa, Maurice était très connu, pas par sa famille, mais dans la région. Il était un gratteur ti bois, l'un des plus réputé, personne ne savait exactement ce qu'il faisait, il disait maintenir l'équilibre des mondes. Quelque jours après la nouvelle, l'enterrement se fit, à l'image de Maurice il n'était pas grandiose, il n'y avait pas beaucoup de gens, juste les plus proche, l'ambiance était spéciale comme magique mais très malheureux. Bizarrement personne ne voulait pas être triste, tous pensaient que Maurice ne souhaiterait pas ça, alors ils se disaient qu'aller de l'avant serait une bonne chose, une belle action pour celui qui positivait toujours. Clarisse hérita du manoir de son père, elle emmena sa fille pour lui faire visiter leur nouvelle habitation et trier les affaires de Maurice. Arrivé devant le manoir, Clarisse et Mahaleo savaient qu'il était grand, mais furent tout de même étonnées. La visite commença, toutes les deux allaient dans chaque pièce. Après une visite complète, la mère de Mahaleo lui dit qu'il fallait maintenant trier tout les affaires de grand-père. Il y avait tellement de chose à trier que Mahaleo appela Camille pour aider. Après avoir terminé le tri de quelque pièce, Mahaleo et Camille se retrouvèrent dans la chambre de Maurice, elle était particulière, l'un des murs était fait d'étagères et de bibliothèques, toutes remplies de papier et d'objets :

Camille : «Whoa y a tellement de choses à trier ici, il aimait beaucoup la lecture ton grand-père !»

Mahaleo : «Ouii, tu as vu c'est pas génial ça !»

Camille : «Si mais pour le tri aie aie aie...hihi aller on commence maintenant sinon on n'aura pas le courage»

Les deux filles se mirent à l'action, quelque heures passaient, Clarisse était venu apporter un coup de main supplémentaire. Toutes étaient tellement concentrées et déterminées à trier toutes les affaires qu'elles ne virent pas le temps passer. Le soleil allait se coucher, Mahaleo était en haut d'une échelle, il ne restait plus qu'un tiroir à trier, en l'ouvrant, Mahaleo vit une boîte, elle l'ouvrit et surprise par une étrange lumière bleu elle tomba de l'échelle. Clarisse et Camille poussèrent un cri de frayeur, mais plus de peur que de mal, Mahaleo n'était pas tombée de très haut, et puis même si le tapis était fin, il a quand même amortie Mahaleo. Pendant la chute, les objets qui étaient dans la boîte s'étaient dispersé dans la pièce : un bracelet émettant une étrange lumière bleu et un papier. Clarisse et Camille intriguèrent par l'objet lumineux se tournèrent vers ce dernier :

Camille : «Oh qu'il est joli ce bracelet, en plus il fait de la lumière.»

Clarisse : «C'est vrai qu'il est plutôt joli.»

Pendant que sa mère et son amie jouaient avec le bracelet, Mahaleo elle avait vu le papier, elle l'ouvrit et avant même de pouvoir le lire elle vit tout en bas du papier :

'METS LE ET NE DIT RIEN À PERSONNE MA PETITE FILLE'.

Mahaleo comprit qu'elle devait obtenir le bracelet, alors elle dit :

Mahaleo : «Euh, maman je pourrait l'avoir, il est très beau.»

Clarisse : «Ben oui il t'irait bien je pense, essaye le pour voir !»

Mahaleo : «Ah non pas maintenant, on n'a pas fini de ranger les affaires et puis il se fait tard, donc...ah je sais, demain on finit de ranger et je le mettrai»

Clarisse : «Oui tu marques un point, bon ben moi je vais préparer à manger.»

Camille : «Moi je vais vous aider madame, votre cuisine est juste excellent !»

Mahaleo : «Moi je vais nous trouver des chambres à chacune !»

Tout le monde s'étaient dit quoi faire, et se mirent au boulot, Camille et Clarisse sortirent en première de la chambre laissant Mahaleo seule. Cette dernière, prit le papier et le mit dans sa poche, de même pour le bracelet. Elle fit ce qu'elle avait dit, c'est-à-dire chercher trois chambre. Mahaleo trouva les trois chambres assez rapidement, et alla ensuite aider les autres. Arrivé dans la cuisine elle fut surprise de voir que tout était déjà prêt, alors elle s'assit et dit :

Mahaleo : «Eh bien tout est déjà prêt...vous formez une super équipe toute les deux !»

Camille répondit : «Oh mais il faut féliciter ta maman ! Je l'ai juste assistée, c'est elle qui a fait tout le boulot.»

Clarisse : «Mais non tu as beaucoup fait toi aussi, aller bon commençons le dîner sinon il va refroidir !»

Mahaleo ajouta : «Oh oui je meurs de faim !»

Le dîner avait été délicieux, Mahaleo après avoir dit 'à demain' à sa mère et à Camille, entra dans sa chambre, chambre qu'elle avait choisie plus tôt. Elle était plutôt jolie, un style vintage, la chambre était assez grande, quelque décorations mais rien d'incroyable, une fenêtre donnait sur l'entrée du manoir. Il y avait un arbre qui gâchait un peu la vue mais sans lui le décors serait sans vie. Mahaleo posa ses coudes sur le bord de la fenêtre et admira le paysage, tout en pensant à ce qu'elle ferait après le tri des affaires de son grand-père. Elle pensait qu'elle allait reprendre sa vie, qu'elle allait se replonger dans son quotidien comme elle le faisait toujours après le décès d'un proche. La nuit était déjà bien avancée, après avoir fait cette réflexion, elle s'assit sur le lit et sortit de sa poche le papier et le bracelet qu'elle avait trouvée dans la boîte. Cette fois-ci Mahaleo était prête à le lire, elle le déplia et commença la lecture :

'Bonjour ma chère petite fille. Quand tu verras ce papier, c'est que soit ta mère et toi êtes en train de trier mes affaires parce que je suis mort, ou que tu es encore partie fouiner dans mes affaires. Quoiqu'il en soit, j'espère que c'est la première option, j'ai caché ce bracelet qui renferme un pouvoir très puissant légué de génération en génération, alors mets le et tu sera lié au gardien de notre famille.... METS LE ET NE DIT RIEN À PERSONNE MA PETITE FILLE'

Mahaleo était très troublée : «Pourquoi grand-père, tu préfères la mort à ce que je fouine dans tes affaire ? Ce bracelet n'as pas l'air magique, et puis c'est quoi cette histoire de pouvoir transmis de génération en génération ? »

Elle mit le bracelet tout en se questionnant et puis se dit que son grand-père était un gratteur ti bois, qu'il a des croyances qu'elle n'a pas. Après avoir réfléchie Mahaleo se dit que demain elle aurait peut-être plus de réponses et qu'elle devrait dormir. Mais, un bruit vint déranger la nuit paisible dont Mahaleo profitait, cette dernière se leva. Pensant que ce n'était qu'un animal inoffensif, elle partit prendre un verre d'eau pour ensuite aller voir ce qui se passait. Après avoir ouvert la porte de devant, elle ne vit pas un animal mais une personne, plus exactement un adolescent, mais celui-ci avait des ailes, noir au reflet rouge. Mahaleo resta immobile, pensant que ce n'était qu'un rêve elle se mordit la main car elle portait un verre d'eau. Mais non ce n'était pas un rêve, la douleur était présente, c'est pourquoi elle poussa un petit cri. «Si ce n'est pas un rêve alors c'est sûrement mon imagination» se dit-elle, elle s'avança vers le garçon au ailes et donna de petits coup de pied au niveau de sa tête. Le garçon dit :

?? «AIE, mais...c'est pas très sympa de frapper un homme à terre»

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 27, 2020 ⏰

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MON ANGE DANS MES FLAMBOYANTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant