La sorcière millénaire

Chapitre 6

Je peux tenter d'utiliser ma magie pour me libérer et m'enfuir ?
J'essaie de me calmer et de retrouver une respiration normale pour trouver une solution adéquate pour que je puisse partir sans un regard en arrière.
Mais ses yeux rouges me persuadent de faire quoi que se soit. Elle ricane tandis que son confrère pousse un soupir exaspéré.

Elle se rapproche de plus en plus de mon cou et je déglutis.

- Lai...lais...laisse...laisse moi....partir....

Je sens sa respiration sur mon cou et sa langue vient me lécher à l'endroit de son souffle. Je hurle d'effroi et la projette hors de porter, un bruit sinistre se fait et je mets à courir aussi vite que je peu, le plus loin possible, mais je suis rattrapé en peu de temps et je finis sur les fesses. La jeune femme se tient devant moi, sa capuche ne la cache plus, ses yeux me fusillent du regard, du sang coulent le long de sa tempe.

Je vais mourir....je vais mourir....je vais mourir....

Je m'attendais à mourir à ce moment la, pas à ce qu'elle éclate de rire.

- Esteban.

J'ai à peine compris ce qu'il se passer que je me suis pris un coup derrière la nuque et tout deviens noir.

J'entends des gouttes d'eau tomber, j'ouvre difficilement les yeux, mais un mal de crâne viens me lanciner les tempes et la douleur sur ma nuque ma fait un mal de chien. Je relève la tête après un petit moment et remarque en bougeant des chaînes qui me tiennent les mains et les pieds.

Où est-ce que je suis ?

Je viens me toucher le visage.

Bon déjà je ne suis pas morte. Mais dans quoi je me suis mise...

Je regarde le décor qui m'entoure, cet endroit et sombre, humide et peu de lumière y pénètre. Des bougies y sont installées de par et d'autres ainsi qu'accrocher au mur.

- Bonjour joli cœur.

Je bloque ma respiration et me tourne lentement pour faire face à la voix. La jeune femme a la chevelure blanche comme neige se tiens assise sur une chaise en bois sombre. Ses yeux rouge devenu vert clair.

Ses yeux sont si clair, sa peau blanche l'est bien plus que tout à l'heure.

Sentant mon regard sur elle, son regard et son sourire se voile de tristesse, mais se reprend bien vite.

- Je suis Emilia. Princesse de ce royaume.

Je sentais qu'elle ne me disait pas tout. Que quelque chose clochait.

- Dahlia.

Je la fixe sans savoir quoi faire de ses chaînes qui m'empêchent de bouger à ma guise. Je me demande ce qu'elle est au juste, ma peur toujours présente, en la fixant toujours et en ne bougeant pas d'un millimètre.

Mais la jeune femme me posa exactement la question que je me posais à son encontre.

- Qui es-tu exactement ? Tu n'es pas comme nous, alors qu'est tu ?

Après cette question qui se retrouve sans réponse de ma part, elle décide de partir, et ce, chaque soir elle reviens me poser des questions qui finisse sans réponse. Les jours passés et la jeune femme fini même par ne plus venir. Mais un matin, je me retrouve libérer de mes chaînes et mise dans une chambre dans le château. Sans aucune nouvelle de cette Emilia, je vagabonde dans le château, je croise quelques domestiques. Mes journées cette font longue et quand je suis dans ma chambre, je m'entraîne à contrôler et développer mes pouvoirs.

Mais un jour des bruits de pas, des coups d'épée et des hurlements se font entendre dans tous le château. Je m'approche doucement de la porte silencieusement, prête à m'échapper ou à utiliser mes pouvoirs si je n'ai pas le choix. La porte s'ouvre à la volée et j'atterrit sur les fesses. Levant la tête, je reconnais à peine Emilia. Elle porte des traces de sang sur sa robe de soie, une blessure à la tête et pour compléter le tout à son apparence, ses yeux rouges me fixent. Elle referme la porte et commence à prendre quelques affaires, le fourrent dans mon sac que j'avais en partant de chez Gracia, je la regarde perdue.

- Bouge. Tous est perdus ici. Le prince Edward nous attaque et nous devons nous enfuir. Les miens le retiennent pour qu'on puisse s'enfuir. Je crois savoir pourquoi il est là.

Je me lève en tremblant et prends des affaires pour toutes les deux. Le sac fini, Emilia regarde discrètement par l'entrebâillement de la porte et l'ouvre pour que nous puissions nous enfuir. Nous courions vers l'un des balcons.

- Viens ! 

Elle me prend la main, saute par-dessus et nous atterrissons en bas sans aucune blessure, comme si nous avions "volé" , ce qui en soit était très étrange au vu des circonstances, mais je n'en pris pas conscience maintenant. La nous devions partir loin d'ici et vite. Ce que nous faisions sans perdre de temps.