Prologue

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« Sa main effleure la peau de mon cou. D'une poigne puissante, il me plaque contre son torse robuste.
Je ne fais aucun mouvement, complètement immobile.

Mes jambe flageoles, ma respiration est saccadée. La sensation de me dérober à terre m'envahi peu à peu, comme pour m'indiquer que si je persiste à ne pas m'accrocher à lui, je finirait par m'effondrer.

Sans vraiment m'en rendre compte, je me blottis d'avantage dans ses bras svelte. Mes yeux se ferment tandis que je tente en vain de calmer ma respiration erratique.

L'air glacial griffe les parois de ma gorge. Je suffoque presque, j'ai l'impression que l'oxygène refuse de venir à mes poumons.

Rien de tout cela n'est sensé. L'incompréhension s'empare de moi. Je ne devrais pas réagir autant à un simple contact.

À chaqu'un de mes battement de cœur, un afflux de sang viens marteler mes tempes avec violence.

D'apparence, mon corps ne réagit pas, alors qu'à l'intérieur milles-et-une sensations viennent tourmenter mon pauvre esprit. Physiquement, je sais que je fais preuve d'une absence totale de vie presque effrayante. Comme si rien ne m'atteignais. Comme si mon pauvre cœur était d'une froideur sans égale.

Cette soudaine proximité me rend toute chose. Je n'ai pas serrer quelqu'un dans mes bras depuis une éternité. Et, par dessus tout, je ne l'ai pas enlacé lui, depuis une éternité.

Je reste les bras ballant un long moment avant de finalement lui rendre son étreinte. Je m'agrippe complètement à lui, lui griffant presque le cou comme pour l'empêcher de disparaître à nouveau tel le mirage qu'il était devenu au fil du temps.

Ma peau glacial se réchauffe instantanément au contact de la sienne. J'essaye de calmer ma respiration tant bien que mal. J'ai affreusement chaud malgré la température très basse.

Soudainement, j'éclate en sanglot, évacuant toute les émotions qui me déchirait les entrailles depuis le début de cet échange.

Il me sert un peu plus fort encore. Ça me fait presque mal, mais ça ne me dérange pas plus que ça. J'ai été vide de tellement de sentiment ces derniers temps qu'à présent, la douleur nichée dans ma poitrine me fait du bien. Oui, ça fait tellement de bien de ressentir enfin quelque chose.

On reste de longue minute ainsi, dans les bras l'un de l'autre, ma tête au creux de son coup. Chacun écoutant mes sanglot étouffés, les battements de cœurs effrénés de l'autre et le sifflement continu des rafales de vent.

Ainsi, je prends à présent conscience d'une chose :
Mon cœur et mes sentiments ne se sont jamais vraiment évaporés. C'était juste une façade. Une putain de façade que ce garçon a réduit en poussière d'un simple claquement de doigt. »

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« J'ai pas encore fait la paix avec ma tête, avec les autres et avec mon cœur, ni assez mis en sourdine ma colère et ma terreur. »
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- Alors alors que dire ? Et bien oui, j'ai décidé d'abandonner momentanément mes deux anciennes histoires. Elle ne me plaisent plus, et puis j'ai décidé de passer à autre chose. J'ai besoin d'une bouffée d'air frais, et je pense que commencer une nouvelle histoire et le meilleur moyen de me rafraîchir.

J'ai plein d'idée en tête, et je ne sais pas vraiment sur quoi aboutira ces écrits.. mais bon ça faisait un moment que je voulais écrire sur quelque chose de nouveau, alors voila, on verra bien.

xo.

First love with the bad boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant