18:30 :
" Je ne pensais pas reprendre mon stylo avant un bout de temps, mais je me suis surpris à ressentir un immense besoin d'extérioriser mes émotions. En revoyant les dernières lignes, j'ai regretté de t'avoir dit ces sottises. Je ne te hais pas Sans, bien que je l'ai toujours répété de ton vivant. Les choses ont changé depuis ta mort, j'ai remarqué que Undyne était moins provocante à mon égard. Croit-elle que je sois devenu fragile à la suite de ton départ ? Quelle idiote. Les autres monstres sont plus agressif avec moi, ils osent m'insulter à présent. Ils me prennent pour un faible ? Simplement parce que tu t'es fais tué ! Non, je reste fort, même après que tu sois partis. Je suis le terrible et puissant Papyrus ! Ils doivent se rentrer ça dans le crâne.
Je suis aussi plus violent, ça m'a pris un moment avant de m'en apercevoir. Lors de mon passage, je laisse des tas de poussières derrière moi. Le sang est venu tacher mes mains, encore une fois. Mon LOVE est grimpé en flèche, je peux maintenant ajouter un grand nombre de nom sur ma liste de victime. Pour dire à quel point ma colère se déchaîne, j'ai pu dégoûter le roi Asgore pendant une exécution. Un gamin était parvenu à tuer trois gardes royaux, je l'ai décapité. J'ai du donner quatre ou cinq coup pour séparer sa tête de son buste, il a eut le temps de souffrir. Je le voyais dans son regard que la mort serait une délivrance, mais j'ai retardé cet instant, seulement pour qu'il puisse savoir ce que c'est que l'enfer.
En rentrant du travail, je t'appelle, comme si tu me répondrait. Mais personne ne vient. Je reste seul à l'entrée, me rappelant que je suis seul à présent. Ta chaussette sale reste au pied de la télé, ta chambre est en bazar, tout est comme avant, sauf que tu n'es pas là. Je m'installe dans le canapé, me souvenant des bons moments qu'on avait passé ensemble. Le jour où nous avons emménagé ici, les dessins que j'accrochais aux murs pour décorer le salon, les soirs où tu me contais des histoires pour m'endormir. Tous ces instants de joie, d'insouciance. C'est terminé maintenant. Adieu les rires d'enfant, les petits plats que je te préparais, les partis de monopoly où tu faisais exprès de perdre. Tu n'es plus là. Je n'arrive pas à croire que ta mort ais pu me laisser un tel vide dans mon âme. Est-ce de la tristesse que je ressens ? J'avais oublié ce qu'était qu'une émotion. Je m'étais persuadé qu'être fort était devenir quelqu'un d'insensible, suis-je faible ? "
19:00 :
" Celui qui t'a ôté la vie n'en a plus pour longtemps, le simple fait de bouger est une torture pour lui. J'entends ses râles la nuit, ses lamentations troublent mon sommeil, je ne peux fermer l'œil sans l'imaginer, rampant sur le sol, les menottes creusant dans sa chaire. Le tuer serait la meilleure chose à faire, mais j'en suis incapable. Le faire serait pour moi accepter ton décès et je ne peux pas. Je préfère largement qu'il meurt suite à ses blessures que de lui porter le coup de grâce. Bon dieu, regarde moi Sans, je suis pathétique doublé d'un lâche. As-tu honte de ton frère ? Si j'étais toi, oui, j'aurais affreusement honte. "
22:14 :
" Il est mort, il ne reste qu'un tas de poussière imprégné dans le sang. J'ai condamné la cave une heure après, je ne peux plus y retourner, c'est trop dur. Je suis resté plusieurs minutes assis contre la porte de ta chambre, te parlant comme si tu étais à l'intérieur. Je ne disais rien d'intéressant, j'évoquais le fait d'aller à ton post pour qu'on puisse capturer un humain, mais bon, l'idée de revenir à l'endroit où tu es mort ne m'enchante pas vraiment. Pourtant, je dois y aller, tes cendres sont encore là-bas. Tu penses s'en doute que je t'ai abandonné, non Sans, je viendrais te chercher demain. Je... pleure ? Mes larmes coulent toutes seules, tombant sur les phrases que je viens d'écrire, mon écriture deviens illisible. Je ne peux pas les arrêter, je ne peux pas contrôler cette tristesse. Sans, j'ai peur. Je ne veux plus retourner dehors, s'ils ont réussi à t'avoir, ils me tueront aussi. Je ne veux pas mourir, s'il te plaît, reviens, je ne peux plus rien faire sans toi. Je t'en supplie, j'ai peur. "
VOUS LISEZ
Mon frère...
Fanfiction" Si j'étais fort je l'aurais tué depuis longtemps déjà. Mais je suis devenu comme toi, je me fais submerger par mes émotions, je préfère sombrer que de me relever. Même mort tu continu de pourrir ma vie. Je te déteste. JE TE HAIS PUTAIN. Aucun mot...