Chapitre sans titre 5

28 5 1
                                    

On évoque une femme auprès du Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- en disant qu'elle est avare. Le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- a dit d'elle : « Mais a quoi est-elle bonne alors ?! »

Mais ces arguments ne sauraient être valides pour autoriser une quelconque médisance, car ces gens citaient ces cas pour illustrer la demande de la vis du législateur au Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- et n'avaient nul besoin de diminuer ou de ridiculiser les personnes citées, et ils ne parlaient ainsi qu'en présence du Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam-.

Et la preuve en étant le consensus (ijma') de la Umma (communauté). En effet il est établi qu'il est médisant celui qui parle d'autrui en des termes déplaisants a ce dernier, et cela est conforme a la définition qu'a donné le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- de la médisance.

Ainsi même avec la bonne foi, quand on évoque quelqu'un en des termes qu'il abhorre, on a médit de lui. On a mangé de sa chair et on a désobéi a Dieu, et cela est confirmé parce que l on rapporte du Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- qui a dit: « Savez vous ce qu'est la médisance ? »

Les gens présents ont répondu : « Dieu et Son Messager -salla Allahou 'alayhi wa salam- sont plus savants, le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- leur dit : « C'est de parler de ton frère en des termes qui lui déplaisent »

Quelqu'un dit : « Et si ce que l'on dit de lui est vrai ? »

Le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- lui dit : « Si ce que tu dis de lui est vrai alors tu as médit de lui, alors que si ce n'avait pas été vrai tu l'aurais calomnié. »

Mou'adh Ibn Jabal a dit : « Un homme fut mentionné devant le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- et des gens ont dit : « Quel incapable ! »

Le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- « Vous avez médit de votre frere », ils ont dit : « Ô Envoyé de Dieu -salla Allahou 'alayhi wa salam- nous avons dit ce qui est en lui. » Il leur a dit : « Si vous aviez dit ce qui n'est pas en lui vous l'auriez calomnié. » »

D'après Hodhaifa -qu'Allah l'agrée-, « Aicha -qu'Allah l'agrée- a parlé d'une femme devant le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- et a dit : « Elle est petite de taille », le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- lui dit : « Tu as médit d'elle » »

Al Hassan -qu'Allah lui fasse Miséricorde- a dit : « Parler d'autrui peut ramener trois choses : "la médisance, la calomnie, ou le mensonge et tout cela est mentionné dans le Livre de Dieu." »

Ibn Sirin -qu'Allah lui fasse Miséricorde- citant un jour un homme, il a dit de lui « Tel homme noir » puis il dit : « J'implore le pardon de Dieu, je me rends compte que j'ai médit de lui. »

Ibn Sirin parlant a Ibrahim An-Nakhaai -qu'Allah leur fasse Miséricorde-, a mit sa main sur ses yeux au lieu de dire aveugle.

Aicha -qu'Allah l'agrée- a dit : « Que personne ne médise personne! Car moi un jour j ai dit d'une femme quelle a une robe longue et cela devant le Prophète -salla Allahou 'alayhi wa salam- qui me dit alors: "Vomis! Vomis! Et j'ai rejeté une bouchée de chair." »

[...]

16) La calomnie

Dieu qu'Il soit exalté a dit :

« N'obéis pas au jureur, au détracteur, semeur de calomnie »

Il a dit également :

« Malheur à tout calomniateur diffamateur »

les deguats de la langueWhere stories live. Discover now