Aime moi [ Taekook] Tome 1 et 2

17

Après ce qui s'était passé, je n'avais pas le courage de rentrer directement chez moi. J'ai donc préféré rebrousser chemin passer la nuit dans une chambre d'hôtel, et le lendemain, je suis rentré en espérant trouver un peu de réconfort. J'ai pleuré toute la nuit, me perdant dans un tourbillon de regrets et de confusion.

Le lendemain matin, en voyant ma porte, un soupir lourd s'échappe de ma poitrine. J'ai juste envie de faire mes valises et de retourner dans un endroit où je me sentirais en sécurité, loin de cette confusion. Avant même que je puisse frapper, la porte s'ouvre sur ma mère, les yeux écarquillés de soulagement et d'inquiétude.

-Euh, bonjour Maman, dis-je d'une voix fatiguée.

-Où étais-tu ? Nous étions super inquiets, dit-elle avec une trace d'émotion dans la voix.

Nous ! Comme si mon sort l'intéressait réellement. Sa préoccupation semble si soudainement sincère, presque déplacée.

-Désolé, murmurai-je en entrant dans la maison.

Mon père se précipite vers moi, m'enveloppant dans ses bras avec une chaleur sincère. Son étreinte est réconfortante, et j'y trouve un peu de paix.

-Papa, je veux me reposer, dis-je en me détachant doucement de lui.

Il hoche la tête, comprenant ma fatigue et mon besoin de solitude. Alors que je me dirige vers les escaliers, Jennie me tire brusquement par le bras, me faisant revenir au salon. Là, Jungkook est assis, le visage fermé, l'air à la fois distant et intense.

-Tae, je veux que tu m'aides avec ma robe de mariage, dit Jennie avec un sourire qui semble forcé.

-Je ne suis pas styliste, Jennie, soupirai-je, tentant d'éviter le regard brûlant de Jungkook qui me met de plus en plus mal à l'aise.

L'atmosphère devient de plus en plus oppressante, et je sens la pression monter. Je me lève sans un mot, incapable de supporter cette situation.

-Mais Tae, cria Jennie, essayant de me retenir.

Je n'écoute pas et me précipite vers ma chambre, fermant la porte derrière moi avec un claquement sec. Une fois à l'intérieur, je m'effondre sur mon lit, la tête pleine de pensées confuses et de regrets.

-Que ce cauchemar finisse vite, murmurai-je en me laissant tomber sur le lit.

La fatigue et l'épuisement prennent le dessus, et le sommeil finit par m'emporter, m'offrant un répit temporaire dans ce tourbillon émotionnel. Le silence de ma chambre est un soulagement, et j'espère que le matin apportera une clarté que je ne trouve pas dans la nuit.