- 𝔞𝔡𝔢𝔪𝔬, 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐠𝐞 ™
Sofia et Tarik,
« 𝐔𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐜𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭, 𝐣𝐞 𝐭'𝐚𝐢 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞́. »
25 mai 2020 - 30 octobre 2020
cette histoire n'est pas une chronique.
[terminé...
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SOFIA, [Août 2006]
"ça sera jusqu'au dernier gramme d'amour Tarik."
La semaine qui a suivi a été simple : je suis restée dans ma chambre, Omar n'a pas voulu que je bouge de là sauf pour aller prendre ma douche dans la salle de bain qui est à deux mètres de là, je prenais aussi mes repas dans ma chambre, pour vous dire à quel point la situation est tendu ici. Une semaine que je n'ai croisé personne, juste ma mère, je ne sais même pas où sont mes frères, je suis sûre que Omar leur a interdit de venir pour éviter tout contacte avec moi, pour éviter toute communication avec Tarik aussi.
Omar - Sofia. Je me lève et je remonte la capuche sur ma tête, je sors de ma chambre.
Je décroche aucun regard pour l'homme qui essaie de réduire ma vie en miette, comme celle de ma sœur, je regarde ma mère, mes frères ne sont pas là. Un homme et une femme sont là avec un homme un peu plus âgés que moi, je dirais un peu moins de vingt cinq ans, on se regarde et je comprend très vite que lui aussi a aucune envie d'être là.
Omar - Je te présente Sofiane.
Si il croit que je vais finir comme Yara, il se mets un doigt dans l'œil, pour le moment je ne peux rien faire mais dès que j'en ai l'occasion, ce connard va tomber bien plus haut qu'il ne le pense, je lui offrirai pas la chance de faire tout ce qu'il y aura sur ce contrat, vous pouvez me croire.
Ils ont ensuite parler entre eux mais je n'ai rien dit, ni Sofiane. J'ai très vite compris que je partais aujourd'hui, Omar sera du voyage mais pas ma mère. Je la prend dans mes bras et elle me serre fort contre elle.
Maman - Je suis désolée mon bébé. J'embrasse sa joue et je la regarde.
Sofia - Fais ce que je t'ai dit. Je lui parle en espagnol, langue qu'Omar ne comprend pas.
Je crois qu'elle a compris ce que je voulais lui dire, elle hoche doucement la tête et je sors de l'appartement en étant suivi par tout le monde, ils prennent l'ascenseur et moi les escaliers que je descend doucement, comme pour retarder ce moment. Ma sœur a quitté cette appartement folle de rage, en larmes alors que moi, je garde tout à l'intérieur de moi, cet homme ne mérite pas mes larmes, ça va lui faire pousser des ailes.
Une lionne ne pleure pas, elle sort les griffes, pas vrai ?
Je sors du hall, je glisse mes mains dans les poches de ma veste et je regarde les garçons, je ne leur dis pas au revoir car je sais que je vais finir par revenir, je descend les quelques marches et je regarde mes frères, Syham s'avance vers moi et on se prend dans les bras l'un de l'autre, il me serre fort contre lui.
