L'enfer, c'est les autres

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Un philosophe a dit:

"L'enfer, c'est les autres"

Nous sommes longtemps passés à côté de la profondeur de cette phrase, cette affirmation. Ne nous limitant qu'à une compréhension basique de la cruauté dont les autres peuvent faire preuve.

Ils peuvent être méchants, impossible à vivre, durs, méprisants et haineux. Mais là n'est qu'une firme partie de ce qui fait d'eux l'enfer dont parle le philosophe.

L'homme, à sa naissance, est semblable à un chiffon,
Il n'absorbe que ce qu'on lui donne.

Passez un chiffon sur une flaque de liquide rouge, il s'en gorgera jusqu'à s'en remplir.
Ensuite, pressez ou essorez-le. En sortira-t-il un liquide autre que ce dont il avait été rempli?

Ce qui nous emmène à cette conclusion:

"L'homme ne donne que ce qu'il a"

Donnez-lui de l'amour, il vous le rendra probablement.
Donnez-lui de la haine, il vous le rendre certainement.

L'enfer c'est les autres.
C'est les autres qui nous rendent mauvais,
C'est les autres qui nous rendent haineux,
C'est les autres qui nous rendent méfiants,
C'est les autres, et seulement eux.

Ils nous donnent de la haine, mais s'attendent à de l'amour
Ils nous donnent du mépris, mais s'attendent à de la considération.

L'homme est semblable à un récipient,
Remplissez-le d'eau, et il en devient une source grandissante.

Il ne peut offrir que ce avec quoi il a été rempli.

Tel un arbre, il a besoin d'être nourri afin de porter des fruits.

Il se nourrit de chaque sentiment que lui procurent les autres.
Il se délecte de chaque émotion que lui font ressentir les autres.

Le Négatif comme Le Positif.

Ne gagne que l'aliment le plus reçu.

L'homme est semblable à tellement des choses...
Et son esprit est tellement malléable.

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