La confiance et des pleurs

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- Quoi ? S'étonne t'il, quels genre de souvenirs?

- Si je vous raconte un d'entre eux vous devrez me laisser tranquille après.

-Ok

Je lui explique mon souvenir de l'arène avec ma mère qui me regardait depuis les gradins, que j'ai réussi à battre cet homme se jour là, mais je ne lui raconte pas la fin. Même si au fond de moi, je sais ce que j'ai fais, cet homme ne s'est pas relevé. Je ne comprends pas comment je m'y suis prise moi le tuer.
Il paraît choqué et je lui montre la photo en lui expliquant ce qu'il m'est venu en tête tout à l'heure.

- J'ai fui ma mère car je le vois bien que ce soit sur la photo ou dans mes souvenirs, j'ai peur d'elle.  Mais je ne sais pas ce qu'est devenu mon père. Voilà pourquoi je vis seule. 

J'omni de lui dire que j'ai fui la mère mais que c'est toujours le cas. J'ai déjà fugué d'une famille d'accueil car elle avait réussi à me retrouver...

- Tu fais donc des migraines hallucinantes quand tu essaies de penser à ce souvenir en particulier?

- Oui.

Encore une fois je ne dis pas tout. Je ne leur fais pas encore totalement confiance, que va t'il faire de ces informations. Je penses que ma mère a du faire du mal à mon père devant moi, et que mon cerveau le bloque car ce souvenir doit être trop violent.

Je senti de l'eau sur mes joues et vis Aizawa paniquer ne sachant pas quoi faire. C'est officiel, cet homme et aussi sociable que moi, je décide de le prends dans mes bras.

- Que... au est ce que tu fais, balbutie t'il.

- Désolé j'en avais besoin, je ne sais pas ce qu'il me prends, je ne me suis jamais confessé comme ça. MÊME devant les psy de l'école. Il sourit enfin quittant son air impassible.

- Ça me fais bizarre de me dire que je vais devoir m'occuper de toi si tu veux qu'on fasse dans la confession. Je suis pas père moi.

Cette fois ci je rit et me détache de lui.

- Vas falloir que vous m'expliquiez comment agir demain devant vo't "classe". Mon sourire se dissipe. Je ne suis pas sociable.

- Prépare juste ton uniforme et tu te présenteras demain devant la classe, ensuite tu suivras normalement les cours. J'ai bien vu dans ton dossier que tu avais déjà utiliser ton alter contre tes camarades, ne fais pas ça ici, me dit il comme une menace. Je ne ferais pas de favoritisme même si je vais devenir ton nouveau tuteur.

J'avais oublié qu'ils avaient eu accès mon dossiers scolaire, j'ai déjà été renvoyé de 3 écoles pour avoir envoyé des élèves chez l'infirmerie, de façon plus ou moins grave. Ou bien juste des bagarre aussi sans alters. En fait ce n'est pas vraiment ma faute, je suis calme de nature, c'est juste ne venez pas me faire chier, je resterais calme.

-Ouai...

Maintenant il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que je me tienne.
~~~~~
- AIZAWA !

- Quoi, dis t'il en se frottant les yeux, la vache qu'est ce qu'il a des cernes.

- C'est quoi cet uniforme à la con ! Pourquoi la jupe est aussi courte pour les filles, et j'ai la poitrine compressée là dedans, je me pleins.

- Bon aller en cours.

- Et pour mon uniforme ?!

- C'est comme ça.

Je soupir et fais sortir du robinet de l'eau, je ne sais pas où sont les verres et donc je dirige l'eau jusqu'à ma bouche quand soudain, l'eau tombe sur le sol avant d'être arrivé à destination.

- Pas de ça ici, il y a des verres.

Je vois. Je me rappelle de son alter. Aizawa peut supprimer les alters le temps qu'il garde les yeux ouvert. Je lui tire la langue et part donc chercher un verre.

Avant de partir, je me regarde une dernière fois dans le miroir.
Je me suis appliqué pour faire une bonne impression pour une fois.
En effet ça rends plutôt pas mal. Mes long cheveux châtaigne foncés lisses et et soyeux me tombent dans le bas des reins. Mes yeux vert sont mis en valeurs pas la petite touche de mascara que j'ai tenté de mettre. Je me suis débrouillé pour bien me nettoyer la peau et la couleurs caramel ressort. Mon uniforme lui est basique, seule la jupes me gêne vraiment s'arrêtant à mis cuisses. Et la chemise s'est habituée à ma poitrine, j'ai quand même laisse deux boutons ouverts pour être à l'aise.


Bon ça va aller. Je me répète en m'entrainant à sourire bêtement.

En fait non, je me retrouve devant la porte de classe et je retire ce que j'ai pu dire. Mais qu'est ce que je raconte, qu'est ce que j'en ai à foutre de leurs avais sur moi. J'ai jamais fais attention aux autres, je vais me contenter de rester seule. Personne ne pourra me faire du mal et inversement. La confiance ça se gagne...

Douce pluie ( MHA X OC ) TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant