Chapitre 29: Un futur déménagement

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PDV de Maeva

On venait de revenir de chez Anna. Ariel monta dans sa chambre, me laissant seule avec Jayce. Nous étions assis, collés l'un contre l'autre. Je ne sais pas trop si Ariel savait qu'on s'aimait, mais ce n'est pas cela l'important... Il y avait un silence, un silence lourd. Je savais que Jayce était au courant que quelque chose me tracassait, seulement il ne me posa aucune question, alors je le fis à sa place.

-Jay?

-Oui?, dit-il.

-Tu comptes rester à Amsterdam ou... ou tu vas m'abandonné à nouveau?, dis-je brusquement.

Je savais qu'il voulait évité le sujet, alors je m'y attendais à ce silence.

-Maeva, je t'aime énormément, mais je suis partagé. Ici, à part toi et ma mère, je n'ai aucune raison de rester, tandis que là-bas j'ai tout. En plus, après le lycée y'a l'université, alors nos chemins vont se séparer et puis... Je sais pas Maeva...

-Tu serais prêt à repartir à New York et laisser ta mère seule à nouveau?

-Maeva, tu peux pas comprendre...

-Oui, je peux très bien comprendre, j'ai mon père qui m'a fait le même coup.

-Écoute Maeva, ma déscision n'est pas encore prise, mais ne soit pas fâchée si je choisis New York...

-Oh t'inquiète! Pourquoi je serais fâchée? Tu m'abandonnes à nouveau, c'est tout, dis-je sur le bord des larmes.

-Maeva, je sui...

Ariel arriva et on arrêta aussitôt de se disputer.

-Didi, j'aimerais appelé maman, si tu veux bien, dit Ariel.

-Oui, j'arrive ma chouette, dis-je.

Je me leva. Avant d'aller rejoindre Ariel, je me retourna et je regarda Jayce, droit dans les yeux.

-Je ne veux plus rien entendre au sujet de cette conversation; fais ce que tu veux.

Et je continua mon chemin. Je composa le numéro pour Ariel et je parla avec ma mère et mon beau-père; ça m'a fait du bien. Ils étaient heureux de savoir que Jayce était revenu et que je ne serais pas seule à m'occuper d'Ariel. Étrangement, je ne partageais pas leur opinion à ce moment.

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Vers 17h30, le souper était prêt. J'avais fait des pizzas maisons. À table, seul Jayce et Ariel parlait, moi j'écoutais. Je n'avais pas envie de parler, j'avais seulement envie de frapper partout. Une boule de rage montait en moi, une accumulation. J'avais le goût de crier, de pleurer, de frapper. Mais je resta calme, assise sur ma chaise en bois, à couper ma pizza. C'était comme si je jouais un personnage; à l'intérieur j'étais moi-même, mais à l'extérieur non. Lorsque le souper fût fini, Jayce me proposa d'aller me relaxer; il s'occuperait de la cuisine. Évidemment, je ne voulais pas le remercier, mais j'avais besoin de prendre un bon bain.

-Oui, d'accord, dis-je suite à sa proposition.

Je monta dans la salle de bain à l'étage. Je me dévêtis et fis couler l'eau chaude dans ma baignoire. Je m'installa, confortablement, et je relaxa. C'était si rare depuis quelques temps que je pouvais prendre du temps pour moi, que je passa 2 bonnes heures dans mon bain. Vers 21hrs, je réalisa que je devais aller coucher Ariel et je sortis rapidement de mon bain, me revêtis d'un jogging et d'un T-shirt menthe et me dirigea vers la porte. Lorsque je sortis de la salle d'eau, il faisait noir. Le silence occupait toute la maison. Je me demandais ce qui se passait; Ariel faisait toujours du bruit quand elle était debout. Je dévala les escaliers et vit Jayce qui regardait le foot à le télévision.

-Merde Jayce! Elle est où Ariel? Tu pouvais pas la surveiller? C'est trop te demander? Mes parents vont me tuer!, dis-je rapidement en haussant le ton.

-Relax Maeva, je viens d'aller la border dans son lit.

Je fis estomaquer. Jayce pouvait être mature. Il avait fait cela pour moi, j'étais touchée.

-Mer, merci Jayce.

-Derien ma belle.

J'avais vraiment besoin de relaxer; avec l'histoire de mon père, Jayce, la responsabilité de la maison, d'Ariel, l'aventure avec Alice, ça m'avait épuisée. J'avais besoin de m'arrêter, de prendre soin de moi, sinon j'allais disjoncter. Je creusa au plus profond de moi pour trouver ce qui me ferait vraiment plaisir; Jayce. Il m'avait fait pleurer, crier, sourire, déçu, mais il avait toujours su me faire l'aimer. Je m'assis contre son torse et il m'entoura de ses bras. Je me retourna pour lui faire face et je déposa un léger baiser sur ses lèvres en signe de reconnaissance.

-Ça veut dire quoi ça?, dit-il en souriant en coin.

-Merci, ça veut dire merci pour tout, dis-je.

Il m'embrassa le front.

-Je t'aime, c'est aussi ce que ça veut dire, dis-je avant de l'embrasser à nouveau.

Après notre petit baiser remplie de tendresse il me sussurra des paroles à l'oreille; des paroles que je ne pourrais jamais oublier.

-Maeva, j'aimerais qu'à la fin du lycée, on s'installe dans un petit appartement, rien que nous deux, si tu m'aimes toujours évidemment, dit-il en échappant un petit rire.

Je me retourna et lui sourit.

-Oui, tu m'as fait du mal, oui, tu m'as fait pleurer, mais jamais mon coeur ne va cesser de battre pour toi... malheureusement, dis-je en souriant et en embrassant sa joue.

-Ça veut dire oui?

-Si tout le monde est d'accord, mon coeur, ça veut dire oui, dis-je.

Oui je venais d'appeler Jayce mon coeur. Oui, je venais d'accepter de vivre avec lui l'année prochaine. Oui, je venais de lui avouer que je l'aimais, et ce, pour toujours. Peut-être que vous trouvez que je suis vite en affaire puisque ce que je vis avec Jayce c'est compliqué, comme dirais Hugo, mais selon moi...

''L'amour n'a pas à être parfait; il n'a qu'à être vrai.''

Et c'était mon cas; notre amour, il était vrai malgré tout ses défauts.

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Un chapitre que j'adore!

-Addictobook

Un amour de badboy [en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant