Cigarettes After Sex
«Don't Let Me Go»
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SAN POV'S
PAM !
Wooyoung claqua la porte de l'entrée.
Il était parti.
Après ce soir, je pense pas qu'il reviendra.
J'avais mal à la tête, mal a la gorge a force de crier et j'étais en pleure.
Maintenant assit en genoux au sol devant la porte d'entrée, entrain de pleurer, pleurer et pleurer.
J'ai pas compris ce qu'il s'est passé, mais plutôt, quand j'ai entendu la porte d'entrée s'ouvrir où Wooyoung y rentra énervé, j'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas.
Il est juste rentré, allé dans la chambre, pris sa valise en la remplissant de ses affaires.
Je lui demandait ce qu'il faisait et quand il m'a sortit ce « Tu est une personne horrible. Je veux plus jamais te voir. J'aurais jamais dû te rencontrer San. Je part d'ici, personne te mérite. Tu est juste con, moche et une personne qui me dégoûte, parce que tu est gay. » ça m'a blessé au plus profond.
Jung Wooyoung. Il a dit tout ça.
Jung Wooyoung mon colocataire.
Jung Wooyoung mon petit ami.
« Tu me dégoûte parce que tu est gay. »
A ce moment j'essayais de comprendre ce qu'il n'allait pas, j'ai essayé de lui parler mais il n'a voulu rien me dire.
Je jure, je jure sur ma propre vie que j'ai réussi à retenir mes larmes jusqu'à qu'il parte, j'ai libéré toutes ces larmes juste après qu'il aille claqué cette maudite porte.
Je savais plus quoi faire, sans lui ma vie n'avait plus aucun sens.
C'est lui qui avait ma vie en main, c'est lui qui m'a sortit de la dépression, c'est lui qui m'a aimé si fort...c'est lui que j'aime.
Quand j'étais en fin d'année de lycée mon père est décédé et sans mon père, ma vie était réduite en morceaux. Ma mère est devenue violente à la maison et elle me frappait tous les jours. Je me suis échappé de chez elle et je suis partit loin, très très loin.
J'ai rencontré Wooyoung sur le train en direction de Busan, c'est la qu'il m'a sauvé.
Sans lui je me serais vraiment noyé dans le lac.
Sans lui je serais déjà dans les profondeurs de ce lac en espérant de ne jamais être retrouvé.
Il avait redonné de la couleur à mes journées, le sourire, l'envie de vivre...
Mais quand il claqua cette porte, et que le vent me traversa le visage, mon cœur s'arrêta.
Immédiatement.
J'étais déjà entrain de mourir, je savais qu'il était partit a jamais.
Tous ces mots qu'il avait prononcé m'ont rappelé ma mère.
Quand elle me disait que j'étais un monstre et que à cause moi mon père était décédé.
Quand elle me répétait sans cesse que c'était horrible et dégueulasse d'être gay. Elle m'a même apporté chez le psychologue pour que j'arrête d'être ce monstre.
Respirer c'était le don qu'on aurait jamais du me donner. J'aurais dû mourir dès la naissance, puisque je sert que à pourrir la vie des gens.
J'aurais voulu mourir sur l'instant, mais je pouvais pas bouger du sol, j'arrivais pas à bouger un muscle, j'arrivais plus à me lever du sol.
Je faisait que pleurer et pleurer.
Je m'allonge à terre et regarde le plafond, je me laisse transporter par le vent qui venait de la fenêtre que j'avais ouverte et ferme les yeux.
J'arrête tout d'un coup de pleurer et reste immobile à terre. Des larmes glissent encore de mes joues et finissent sur le sol glacé.
Wooyoung...pourquoi ? Pourquoi me faire ça ?
Pourquoi réduire ma vie en morceaux ?
Toi en qui j'avais énormément confiance ?
Toi en qui j'ai révélé les secrets les plus sombres et privés ?
Toi à qui j'ai donné mon cœur, mon âme, ma vie ?
Pourquoi ?
