Mama

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Point de vue d'Ines:

J'me réveille dans un lit, ça doit être la chambre de Nabil. Je regarde partout autour de moi. J'ai un gros pull, il sent l'odeur de Nabil. Je me lève, j'ai mal partout. Je me regarde dans le miroir. J'ai eu des points de suture à l'arcade sourcilière visiblement....
j'ai un pansement sur le front et une petit plaie sur le nez.

Je soulève le pull, j'ai un énorme hématome sur mes cotes, j'ai tellement mal....
Je continue à marcher, je sors de la chambre, j'ai du mal à trouver mon équilibre mais bon....

Au même moment Nabil ouvre la porte, je me prend cette foutu porte en pleine face et je tombe par terre.

Nabil: putain tu fous quoi debout toi
Moi: TU M'AS FAIT MAL !
Nabil: oh commence pas a crier là !

Il me porte et me repose sur le lit.

Nabil: et maintenant tu bouges pas !
Moi: ça fait combien de temps que je dors ?!
Nabil: arrête de crier ! Ça fait 2 jours...
Moi: QUOI ?! Mais on est quel jour ?!
Nabil: dimanche Pq ?

Je me lève d'un bond.

Nabil: oh tu fais quoi tgm
Moi: je dois voir mama
Nabil: quoi ?
Moi: je dois voir mama !
Nabil: oh tu peux pas, t'as des côtes fêlée sale conne
Moi: jlui ai promis que j'irais la voir
Nabil: non !
Moi: si tu m'emmènes Pas j'irais seule.

Je me lève, j'ouvre son placard et je prend un de ses survet

Nabil: oh tu fais quoi là !
Moi: j'ai pas d'habit à part les robes de soirée qu'on a acheté.

Je met mes chaussures et dirige vers la sortie. Nabil se met devant moi.

Nabil: non vas-y je t'emmène

Je souris, on sort, on descend et on prend sa voiture.

On arrive à l'hôpital. Je demande à une infirmière où est ma mère et je me dirige vers sa chambre.
Je toque et je rentre.

Mama: OHHH BENTIIII 🥺

(Ma mère presque quasiment qu'en arabe, donc je vais traduire)

Moi: mama comment tu vas ?!!
Mama: je vais bien ma belle, et toi ?? Et cést quoi tous ces pansements ? Et ton sourcil il a quoi ?!
Moi: oh c'est rien ça Mama Jsuis tombé dans les escaliers de mon nouvel appartement.
Mama: tu mens pas j'espère !
Moi: non non tqt pas mama
Mama: et c'est qui l'homme qui attend dans le couloir ?

Je deviens toute rouge. Nabil rentre dans la salle.

Nabil: bonjour madame
Mama: salam mon garçon qu'est ce que tu fais ici à attendre ma fille ?

Il me regarde.

Nabil: eh bien, j'ai déposé votre fille à l'hôpital parce que il y avait plus du tout de train.

Elle se met à sourire.

Mama: eh bien ma fille c'est un jeune homme bien serviable que tu as trouvé là.
Moi: non mais mama c'est que mon voisin

Elle se met à tousser.

Moi: Mama tu vas bien ?!!
Mama: oui oui ma fille ça va ça va

Une infirmière rentre dans la salle.

Infirmière: madame, les visites sont finies.
Moi: je peux rester encore un petit peu s'il vous plaît ?
Infirmière: eh bien non malheureusement c'est impossible.
Moi: mais !

Nabil me tient par l'épaule.

Il me chuchaute : arrête on reviendra le week-end prochain.

Infirmière: bon je vais appeler la sécurité.
Moi: c'est bon on part, au revoir Mama
Mama: fait attention à toi ma chérie.

On sort de sa chambre et j'ai les larmes aux yeux.

Nabil: c'est bien la première fois que je te vois émue, même pour Hakim t'as pas pleuré.

Je ne répond pas. Une fois arrivé à l'accueil, je demande à l'infirmier de me laisser régler le montant des soins de ce mois et du mois prochain. Je règle le montant et nous partons. 

Si je suis émue c'est pas pcq j'ai dû quitter Mama dans la précipitation mais pcq je vois bien que son état s'aggrave mal grès les soins que je lui paye.

Nous arrivons à la maison et de violente douleurs aux côtes me prenne tout à coup.
Je m'écroule de douleur.

Nabil: putain arrête de bouger

Il me porte jusque dans sa chambre.
Il remonte mon pull. Je me met à rougir et je le rabaisse immédiatement.

Nabil: jveux pas voir tes bzez jveux juste voit tes côtes et puis j'ai déjà vu ton corps hein
Moi: QUOI ?!

La douleur revient. Je me plis sur moi même.

Nabil: arrête de bouger et parle pas. J'l'ai vu quand je t'ai ramené ici après ta mission, je t'ai changé donc...

Si j'avais la force, je l'aurais baffé.

Nabil: bon laisse moi voir.

Il relève mon pull.

Nabil: putain...
Moi: quoi y'a...

La douleur devient de plus en plus forte je peux à peine parler.

Nabil: ferme ta gueule.

Je le regarde.

Nabil: t'as des putains d'hématome, Jsuis sûre que ça s'est empiré. Bon jvais t'faire des bandages tu vas pas bouger pendant un moment.

L'argent.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant