~ Chapitre 1 ~

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" My lover's got humour
She's the giggle at a funeral
Knows everybody's disapproval
I should've worshipped her sooner... "

J'arpente à présent le lit à la recherche de mon portable, puis quand je l'attrape enfin, je glisse mon doigt sur le bas de celui-ci pour éteindre le réveil. J'ouvre les yeux péniblement et regarde l'heure.

6hOO.

Je soupire en me rendant compte que je doit me préparer. C'est le dernier jour de vacance avant l'Université et je doit me rendre à mon dortoir pour m'installer.

"Kat, c'est l'heure!" Mon cousin surgit dans ma chambre et me saute dessus.

"Fuck laisse moi Louis."
Je me plaint en mettant l'oreiller sur ma tête. Il s'arrête et son poids sur moi devient insupportable. Il est grand et assez musclé alors il est lourd.

"Lève toi allez."
Il me sourit, ce garçon est vraiment exténuant.

"Tu me rentre le genoux dans la cuisse, je crois pas que j'arriverai à me lever si tu reste la."

"Pardon" Il se lève rapidement.

J'enlève l'oreiller et je pose mes pieds sur le sol. C'est froid, mes orteils se crispent.

"Bref, prépare toi c'est notre premier jour d'Université!" Il me dit.

"Ouais, maintenant sort à moins que tu ne veuilles être traumatisé en me voyant nue."
Je lui sourit et il sort en rigolant.

Louis est comme mon frère, il est né quelque mois avant moi. Il habite chez moi et ma mère depuis maintenant 6 ans. Ses parents, mon oncle et ma tante sont morts dans une accident de voiture et ma mère lui a permis d'emménager chez nous. Il a les yeux légèrement gris et ses cheveux sont d'un brun clair. Il sourit tout le temps, c'est un garçon incroyablement gentil et j'en remercie le ciel d'avoir apporté cette figure masculine dans ma vie après la mort de mon père.

Mes yeux deviennent vitreux au souvenir de mon père. Je l'adorais, il était tout pour moi et j'était heureuse de l'avoir jusqu'au jour où il s'est fait assassiné. Je me rappelle encore, c'était au beau milieu de la nuit. Il y a 10 ans de ça, des agents de police se sont pointés chez moi et ils ont dit qu'il était "décédé". Quel mot stupide pour mettre la mort de quelqu'un sur le tapis "poliment". Ça ne fait pas moins mal, c'est ridicule.

Je soupire et me dirige vers la salle de bain pour me doucher.

L'eau est chaude quand j'entre dans la douche, les gouttes qui ruissellent le long de mon corps me font relaxer, et aident mes muscles endoloris à se détendre. Quand j'en ressort, ma peau a déja reprit de la couleur et mes longs cheveux bruns s'écrasent sur mes épaules. J'enroule une serviette autour de moi et sort de la salle de bain pour me rendre dans mon dressing en espérant que quiconque qui vient me parler cogne avant d'entrer dans la chambre.

Quand j'ouvre la porte de ma grande garde-robe, je laisse aller mes doigts frôler chaque robes, chaque tenues, chaque vêtement. J'opte pour une jupe haute noire qui m'arrive au milieu des cuisse et un "croptop" bourgogne à manches en dentelle longues. J'enfile des bas collants et mes Converses noires. Pour mes cheveux, je décide de les laisser détacher naturellement et de mettre un Beanie de la même couleur que mon top, écrit "made in the 9O's". Je suis chanceuse, ceux-ci sont longs et ils ne frisent pas en bataille alors ils prennent une belle apparence même si je vient de sortir de la douche.

Je descend les escaliers un sac sur l'épaule en trainant mes trois valises derrière moi.
L'une d'elles glisse et dégringole les marches sans que je n'ai pu la retenir. Lorsqu'elle arrive au bas de l'escalier, une main la redresse.

Weakness // h.s Où les histoires vivent. Découvrez maintenant