ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 1

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Aujourd'hui c'est Dimanche donc j'en profite pour aller au marché pendant que les petits dorment. Ils sont âgés de 4 ans maintenant. Après le massacre j'ai trouvé une vieille maison abandonnée à côté d'un bois. Elle est à 2 doigts de s'effondrer mais gardons espoir. Je descends le même chemin que j'arpente chaque Dimanche pour partir en ville. J'y retrouve ma bonne étoile, Hanna, c'est une vieille femme âgée de 94 ans. Elle est une bêta qui a été chassée de sa meute à l'âge de 30 ans a cause de son âme-sœur qui se trouvait dans la meute ennemie. Ils ont tous les deux quitté prit la décision de couper tous les liens qui les unissaient aux meutes et de vivre leur vie en tant que citoyens ordinaires. Elle tient un stand où il y'a tout ce don j'ai besoin pour nourrir les petits. Je m'avance vers elle et là salut :

-Bonjour Hanna comment tu vas ?

-Bien et toi mon enfant ?

-Ça peut aller, les petits dorment et sont toujours aussi calme et la maison tiens toujours.

-Je ne parlais pas de ça, mais de toi dit-elle en me pointant du doigt. Viens par là petit cœur.

Je m'avance vers elle jusqu'à passer de l'autre côté du stand. Elle me tends un panier dans lequel se trouve à manger pour au moins deux semaines.

-Hanna pourquoi tu me donnes ça ? Je veux dire je peux très bien travailler, je suis venu ici exprès pour ça.

-Écoute, je vois qu'en ce moment tu n'es pas au top de ta forme, t'as besoin de repos donc prends se panier et va chez toi.

-Mais..

-Tututute pas de "mais" t'y va sinon je t'y envoie par la peau des fesses.

Je fais comme elle me dit et y va sans broncher sinon je connais les représailles. Elle a beau avoir 94 ans elle a toujours un beau coup de pied. Ça mes fesses l'ont retenu.

Plus j'approche de la maison plus j'entends du bruit. Je commence à stresser, je presse jusqu'à voir mes deux frère jouer dans les feuilles mortes. Je souffle de soulagement. Et m'approche vers eux.

-Caïus je t'ai déjà dit de ne pas sortir de la maison et c'est pareil pour toi Gaïus.

Oui nos parents étaient passionnés d'histoire grec. D'où le nom d'Héra, Caïus et Gaïus.

-Oui mais quand t'es pas là c'est nul on peut pas s'amuser alors on t'attendait dehors...dit Gaïus avec un air de culpabilité.

-Désolé les garçons j'oublie des fois de m'amuser avec vous je m'en excuse...

-Oh tu sais c'est pas grave, maintenant que t'es là on va pouvoir jouer ! Mais c'est quoi ce panier ? Me dit Caïus

-Ah ça ? C'est Hanna elle me l'a donné gratuitement pour nous trois, il y'a même du chocolat. Dis en levant les sourcils de haut en bas.

-Oh c'est vrai ! J'en veux ! Moi aussi j'en veux ! Me disent les deux loustics.

-Calmez vous les surexcités.

Je leur tends le panier qu'ils s'empressèrent de
prendre et prennent le chocolat puis partent s'assoir sur ce qui ressemble à un canapé.

Alors que je rangeais ce qu'il restait dans le panier, un violent frisson m'envahit. Qu'est-ce que c'était ? Je décide de m'approcher de la fenêtre et y vit un groupe de personne, je dirais 4-5 personnes tout au plus. Mais un d'eux arrivait à sortir du lot. Une aura effrayante émané d'eux mais surtout de lui. Une meute, voilà ce qu'il y avait devant ma maison.

Je commençais soudainement à avoir des sueurs froides puis des flashs, du sang, des cris, des pleures, de la chair de partout. Rien que de ressentir tout ça me donna la nausée que j'en vomis dans l'évier. Heureusement que les petits n'étaient encore âgés que de 2 ans et qu'ils ne se souviennent de rien. J'entendais les pas de ces personnes, passer juste à côté de chez nous, tant mieux, plus vite ils seront partout plus vite je serai tranquille. Mais c'est sans compter l'intervention de Gaïus.

-Oh un papillon dehors ! C'est à ce moment là qu'il se rua à la porte et l'ouvrit, Caïus le suivant.

-Non revenaient ! Je leur courais après et les rattrapa avant qu'ils n'aillent bien loin. Je souffla pour reprendre mon souffle. Les omégas sont loin d'être sportif. Puis ça fait un moment que ma louve et moi nous nous sommes pas parlé. Je crois qu'elle et moi sommes toutes les deux anéanties.

Alors que j'allais me retourner je ressentis de nouveau ce frisson. Ils étaient là, juste derrière moi. Et les deux petits, eux s'étaient tuent.
Je me retournais petit à petit. La tête baissée pour ne pas affronter leur regard. Pendant un long moment, très long personne ne parlait. C'était très frustrant. Tellement frustrant que Caïus en eut marre et décida de parler.

-Vous êtes qui vous ?

Je lui couvrit la bouche tout de suite en entendant l'un d'eux grogner et le placer derrière moi. Tout d'un coup, l'Alpha s'agenouilla et parla à Caïus.

-Tu veux savoir qui nous sommes ? Ou alors tu fais mine de ne pas savoir qui nous sommes ?

Caïus me lâcha prêt à parler.

-Bah non je sais pas qui vous êtes, on vous connaît pas, d'où vous venez puis pourquoi vous êtes chez nous ?

Mon dieu Caïus tais-toi

-Caïus stop s'il te plaît.

-Mais H...

-S'il te plaît. Lui demandais-je le regard suppliant.

Cette homme avait l'air d'un monstre tellement son aura était forte. Je ne voulais en aucun cas qu'il lui arrive quelque chose. Je ne me le permettrai pas. Pas mes frères.

-Oh tu t'appelles donc Caïus ? Très bien Caïus alors ici c'est chez nous, vous êtes sur notre territoire. Et à ce que je comprends personne n'était au courant. Vous êtes donc des squatteurs. Sans permission. Vous savez que c'est punit n'est-ce pas ?

Mon dieu..Qu'est-ce que..J'ai couru tellement loin de la forêt me disant que je serai loin d'un quelconque territoire. Et la je suis sur un territoire qui plus est dirigé par un monstre. J'osa lever les yeux pour les observer. 4 Bêtas et un Alpha. J'avais raison. Je décida de prendre la parole malgré ma nervosité.

-Hmm..nous..sommes désolé nous allons tout de suite partir.

Et alors que je me tournais tirant mes frères 3 des 4 bêtas nous attrapèrent.

-Non arrêter s'il vous plaît ils n'ont rien fait laissez-les !

-Vous vous êtes permis de vous installer ici. C'est un motif de kidnapping.

Je leva pour la première mes yeux sur l'Alpha et bon dieu qu'il était beau. Mon regard se planta sur lui tout comme lui. Plus rien existait autour de nous. Tous mes problèmes avaient disparu, j'étais comme sur un nuage.

Mais cet échange prit fin quand j'entends les pleurs de Gaïus.

-Arrêtez laissez-nous tranquille s'il vous plaît dis-je les larmes aux yeux. J'osa regarder l'Alpha et vit dans son regard de la culpabilité puis un une seconde son regard devint neutre.

-Non me répond-t-il. Surtout pas que je viens de te trouver.

Comment ça ? Me trouver ?

La Dernière Oméga [En cours] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant