elle était un peu comme ces héroïnes de roman, la douleur en plus. ses cheveux clairs, ses grands yeux et son beau sourire charmaient n'importe qui. qui était je pour y résister?
j'aimerais te demander, deux ans plus tard, ce que j'étais pour toi. est-ce que tu m'aimais autant que tu le prétendais? où est-ce que tu me considère aujourd'hui comme une de tes nombreuses conneries d'ado? juste une compagnie pour cramer des cigarettes malodorantes sur un toit, ou mentir à tes parents quand t'allais voir tes gars.
j'enchaînais les conneries pour toi, mais pour rien au monde j'aurais refuser de te rendre un service, juste pour voir cet éclat de joie et de reconnaissance dans tes yeux.
pourtant, le soir, tu t'effondrai dans mes bras, et ils ne reflétaient ni ton charme,ni cette lueur qui attirait les autres. ils étaient vides.
t'avais mal, mais tu le comprenais pas, alors tu te détestais et tu me détestais d'aimer cette partie de ton être qui te bouffais.
on s'est rayés de nos vies alors qu'on avait encore besoin l'une de l'autre. j'avais besoin de toi, mais t'es partie en me laissant ta douleur. et maintenant? qu'est-ce que tu es devenue? je repense à toi, tard le soir quand la nuit tombe en même temps que les souvenirs. et tu me manque, parfois. mais je crois que la haine que j'ai pour toi est trop forte pour m'en rendre compte. alors je pleure les larmes que j'essuyais sur tes joues.
