Partie 16

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Non il me fait sûrement une blague, il ne se souviens de rien sinon il allait me le dire dès au début Mais je ne comprends toujours pas comment il est au courant de tout ce que je fais, d'abord où j'habite, mon accouchement ensuite la garderie de la petite, me dites pas qu'il me suit?

Moi:(prenant ma fille) oui c'est ça

Abdoul: crois moi ou pas c'est ton problème mais je me rappelle exactement comme elle a été conçu, certes j'étais pas dans mon état normal mais je me rappelle de chaque mouvement, de chaque baisé, si c'était pas le cas je ne t'aurai même pas poser la question.

Moi: où est son sac?

Abdoul: je t'ai posé la question deux fois pour savoir si tu allais avoir le courage de me le dire, je t'ai fait une remarque pour te rafraichir la conscience mais rien.

Je fais une mine de réflexion ha ha oui je me rappelle quand il a dit <<tes seins n'étaient pas comme ça>> de fois je suis vraiment conne franchement

Abdoul: depuis le début de ta grossesse avant que tu ne t'en aille, je savais que t'étais enceinte de moi, certes je n'étais pas fier de moi mais je ne le regrettais pas non plus, j'attendais que tu me l'annonces comme ta pote te la conseiller mais qu'est ce que t'as fait, t'es partie....

Moi:(le regardant droit dans les yeux) je suis partie parce que j'en avait marre de supportés tes caprices et ta tronche, et comment tu sais ce qu'on se dit ma pote et moi?

Abdoul: ah parce que c'est à cause de moi que t'es partie ou par peur d'affronter la réalité? J'étais obligé d'engager un détective pour m'assurer que mon enfant se porte bien dans ce bidonville....

Moi: ARRÊTES DE DIRE QUE C'EST TA FILLE.

La petite à sursaut et c'est mise à pleurer

Moi: c'est pas ta fille......

Abdoul: oh que si, sinon pourquoi elle porte mon nom? Pourquoi elle me ressemble? je voulais être auprès de toi pendant la grossesse mais tu n'arrêtais pas de me traiter comme de la merde....

Moi: (furieuse) et toi tu m'as traiter plus qu'une merde avant même la grossesse, et tu voulais que je t'accueille les bras ouvert comme si de rien n'était, parce que je porte une partie de toi en moi? Tu..........

Abdoul: donc tu admets que tu viens d'avouer que c'est ma fille Mariam?

Moi: vas te faire foutre Abdoul, et je te préviens, restes loin de ma fille et moi, sinon tu auras à faire à mon avocat imbécile.

Il se met à rigoler mais genre un rire nerveux.

Abdoul: attend comment elle me parle elle, tu vas très vite redescendre sur terre petite conne.

Moi: vas-y retraites moi de conne un peu pour voir.

Abdoul: tu vas faire quoi avec ton petit corps là?

Le pire c'est que moi j'étais furieuse et sérieuse mais lui prenait ça à la rigolade, d'accord on verras, je le foudroie, prend les affaires du bébé et m'en vais sans un au revoir, c'est à 23h passé avec le froid de février que je suis rentrée sur nord, je fais mes routines du soir et nous nous endormons.

Le destin d'une Blédarde et un thugOù les histoires vivent. Découvrez maintenant