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XXXII - le Frère

Assis seul dans la salle d'attente, les secondes défilaient comme des minutes et les minutes comme des heures. Il tenait sa tête entre ses jambes, son coeur battait à tout rompre et ses membres tremblaient. Les rires et pleurs qui résonnaient autour de lui formèrent un amas de son assourdissant. 

Il réfléchissait, pourquoi elle? Pourquoi il n'y avait que elle qui subissaient les disgrâces du monde? Elle était déjà malade alors pourquoi lui causer de tels accidents?! Qu'avait-elle fait?

Et lui? Pourquoi fallait-il que ce soit elle qui résonnait dans sa tête? Pourquoi était-il tombé amoureux de la fille qui lui était le plus inaccessible? 

La vie est vraiment injuste..

- Excusez monsieur, pouvons-nous nous concerter à propos de votre amie?

Lorsqu'il releva sa tête pour faire face à son interlocuteur, sa vision se brouillait et tournait autour de lui, l'inquiétude et la fatigue avait eut raison de lui.

- Vous allez bien monsieur?

- Oui oui, ne vous inquiétez pas..

- Attendez, je vais vous chercher de l'eau et quelque chose à manger.

- Merci bien.

Après quelques minutes, lorsque le médecins revint, il lui tendit ses grâces puis s'assied à ses cotés.

- Ecoutez monsieur, ce que j'ai à vous dire n'est pas facile...

Son pouls s'accéléra immédiatement, tellement que sa poitrine le brûla. Qu'avait-elle? Elle ne pouvait pas être morte, pas comme ça, pas pour ça! C'était impossible, il avait besoin d'elle, en quelques jours, il était devenu dépendant de son sourire, son sarcasme, ses cheveux court et noir mais aussi de ses larmes, de ses émotions et de son impulsivité. 

- Elle est endormit, nous avons réussit à la soigné seulement, elle a deux côtes cassée et d'innombrable hématomes. 

- OH BORDEL VOUS M'AVEZ FAIT PEUR!

- Je parlais du cas physique, en revanche au niveau de sa maladie, elle en phase terminale, si on ne lui trouve pas rapidement un donneur, elle risque d'y laisser sa vie.

- quoi...