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Cette maison, je la hais.

Elle est grande, onéreuse, confortable, et je la hais.
Je n'ai jamais pu m'y reposer, jamais je n'y connu la paix, toujours enfermée.

Quatre heure du matin, le sommeil ne me vient pas, le plafond baigne mes yeux dans un gris sombre, la lune filtre la fenêtre. 

Cela fait longtemps que je ne vois plus d'étoile dans le ciel.

La nuit tirent mes yeux fatigués, mon corps s'exprime il est lessivé, mais mon esprit ne veut pas se reposer.

Il ne sais plus comment faire.

Seule, j'essaie mille et une distraction dans le but d'effacer le souvenir de moi même.

J'échoue.

Ces songes qui ne me quittent jamais, le matin je les caches sous le tapis, et le soir elles sortent me tenir compagnie.

La lampe cassée de ma chambre, n'a plus de rôle a remplir, mais existe toujours.

Je ne me sens jamais aussi seule que lorsque je suis entourée.

Solitude est une amie qui ne t'abandonne que très durement, elle est têtue, froide, ignore souvent tes peines, elle est égoïste, si elle t'aime elle te seras fidèle.

Pourtant j'ai voulu me réconcilier avec elle tant de fois, de nature je ne la hais pas.

Elle fait la sourde oreille, lorsque je lui dit que même si on ne passe pas tout nos jours ensemble, cela ne veut pas dire que je ne l'aime plus, qu'il faut de tout dans la vie mais pas de trop.

Il n'y a que lorsque les premiers rayons de soleil filtrés par la fenêtre apparaissent, que mon cerveau, fatigué de l'harcèlement incessant de mon esprit buté, décide de laisser place a un coma insuffisant, ne réparant même pas mes insomnies futur.

Le chaos intérieur est pour moi un quotidien dont je m'habitue depuis l'enfance déjà.

Bien pire que de la peine, je m'ennuie.

Le temps défile, mes yeux se sont fermer, je me réveillerais a l'heure ou plus personne n'est là, et comme chaque nuit, solitude viendra.


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