.chapitre dix-neuf

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❝  CHAPITRE 19 ❞▷ TW : aucun

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  CHAPITRE 19
▷ TW : aucun

              Cette soirée-là, rien ne pouvait m'ôter de mon sommeil

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              Cette soirée-là, rien ne pouvait m'ôter de mon sommeil. Ni la pleine lune reflétant sur mes draps, ni même ma respiration bruyante assoiffée d'un sommeil sans fin. Pourtant, ce sont ces minimes frissons parcourant ma chair, m'empêchant de somnoler paisiblement.

J'avais comme l'impression d'être épiée, j'avais la sensation que quelqu'un me regardait, cependant, mes yeux demeuraient fermés et j'avais bien trop peur ne serait-ce que d'apercevoir l'auteur de cette frayeur nocturne.

Un silence de mort perdurait au travers de cette chambre qui me terrifiait, la gorge nouée engouffrée dans un silence appelant à l'aide qui subitement, fut précédé d'un bruit étouffant. La porte de ma chambre se mit à trembler.

J'étais pourtant bel et bien réveillée, et pouvais jurer de la voir bouger. Au travers de celle-ci en sortit une voix terrifiante, prononçant mon nom tel un poignard envers ma personne.


" Ouvre cette porte Kana. "


Le monstre de Naoya demeurait devant ma porte alors que j'eus la naïveté de croire que j'étais en lieu sûr dans cette école d'exorcisme. Je n'avais pas le courage de lui faire face et perdurais pétrifiée au creux de mes draps comme une enfant en danger.

Oui, j'avais la peur de ma vie. Au grand jamais je ne voulais le revoir et encore moins dans ce genre de circonstances. Putain, pourquoi je n'arrivais pas à bouger de mon lit pour essayer de fuir.

C'est en ouvrant les yeux que je le vis au chevet de mon lit, alors que je ne pus l'entendre entrer auparavant. C'en était de trop, il en allait de ma survie et je devais le fuir. Le fuir du mieux que je pouvais, et bondissais de mon lit avec une vision totalement disproportionnée de celle que je possédais il y a quelques minutes.

Je ne m'y étais pas attardée, puis avais fui le bâtiment pour rejoindre sagement la cour intérieure que je fréquentais le soir. Je m'arrêtais soudainement à bout de souffle, je n'avais plus la force d'avancer alors je m'effondrais. Mes genoux percutant les cailloux par milliers étalés sur le sol. Je nageais dans le doute.


𝐉𝐄𝐔𝐗 𝐃𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐔𝐗Où les histoires vivent. Découvrez maintenant